A Turtle in a Kitchen

a déménagé

http://www.aturtleinakitchen.fr

Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: Quelques considérations sur l'art et la manière d'aimer, empanadas sucrés salés et autres Merveilles au curry

février 19, 2008

Quelques considérations sur l'art et la manière d'aimer, empanadas sucrés salés et autres Merveilles au curry

Pour me faire pardonner de ma longue absence, en cette période où il a beaucoup été question d’amour, je voudrais aborder une question somme toute primordiale. Qu’est ce qu’être amoureux ?

Amoureuse, je le suis, indéniablement. Une amoureuse indécrottable, pourrait-on dire.

Allez savoir pourquoi, depuis toute petite, j’approche la vie, un sourire aux lèvres, et je la dévore dès que cette dernière me surprend (ce qu’elle fait, je dois bien l’avouer, bien souvent) . C’est plus fort que moi. En conséquence, et de manière quasi-incontournable, je tombe amoureuse des gens qui la partagent avec moi, ceux qui, par un moyen quelconque, entrent dans mon univers.

Ce peut être de cette vieille dame, dans ma rue, promenant son cabot absolument monstrueux, mais rendu attachant par l'amour qu'elle lui porte, de mon vendeur de journaux, chez qui je passe toujours en coup de vent et au pas de course, mais avec lequel j’échange systématiquement trois blagues, ou de ce papa-costume-cravate qui me fait rire, quand je l’observe tenter désespérément de convaincre son p’tit dernier que marcher vite pour aller à l’école, le matin, c’est extrêmement important. Et de tant d’autres encore. Tous ces gens me font sourire, et dans le fond, je les aime. Vous me direz que c’est finalement très positif tout ça (ou parfaitement barré, comme raisonnement) et que ça ne mérite pas même une ligne, en fin de compte.

Oui et non, vous répondrais-je. Car, je ne vis pas non plus au pays des Ingalls, et je sais que dans ma prairie à moi, tout n’est pas irrésistiblement beau et souriant. Bien plus, j’ai eu l’occasion, en quelques années d’expérience, de tomber sur quelques murs, qui m’ont au passage laissé des bleus. Pourtant, même les bleus ne m’ont pas convaincue de cesser de fonctionner ainsi, et il a bien fallu apprendre à avancer avec ce handicap !

Car, bien sûr, lorsqu’on est une amoureuse, on prend quelques risques.
Aimer, que ce soit un homme avec lequel on espère pouvoir toute sa vie partager un steak bien saignant (ou convaincre, dans un moment de folie, de goûter quelques légumes), les gens qui font partie de ce cercle d’amis indispensable à l’équilibre, ou la vie en général, parce qu’au petit matin, en traversant le grand pont qui mène à l’Université, on aperçoit le soleil frisant à l’horizon, derrière quelques lambeaux de nuage s’étirant paresseusement dans un ciel bleu clair, oui, ça demande indéniablement du courage. Pas dans le sens où ce soit difficile, non, et il ne faut pas confondre les deux. Uniquement parce que cela demande d’y croire et de se mettre dans cette fichue position avant. Je crois que c’est bien là la seule et unique vraie difficulté.


Aimer, c’est un peu comme affronter une piste noire. Si vous optez pour la position de renfermement, i.e. vous poussez les fesses à l’arrière, jusqu’à être proche de vous asseoir sur la piste (dans l’espoir inconscient que la chute sera moins douloureuse, ainsi préparée par votre popotin), vous êtes sûr de tomber. Croyez moi, c’est quelque chose dont j’ai approximativement fait l’expérience sur toutes les pistes noires verglacées et forcément truffées de bosses que j’ai malencontreusement croisées entre 8 et 12 ans, âge auquel j’ai finalement compris que tout ça se passait dans la tête.

-« Mets-toi en équilibre avant, bon sang de bois ! », me hurlait Pôpa du bas de la piste, lorsqu’il me voyait dévaler cette dernière sur les fesses.
Mais durant ces 4 longues années, rien n’y faisait. Je n’avais pas confiance. Il pouvait s’escrimer, hurler tous les encouragements possibles et imaginables, me prendre en main sur le plat, me montrant comment sentir la chaussure avant sur les tibias, gage, selon lui, d’équilibre, j’avais peur. Et, malgré toute ma bonne volonté, la peur avait cet effet automatique : je sortais les fesses en parachute.

Bref, ce petit aparté « skiesquien » pour en arriver au fond de ma pensée.
Aimer ne signifie en aucun cas nier la peur. Elle peut y être, et j’ai même envie de dire que pour qu’il y ait de véritables sentiments, elle doit pointer sa pomme, sans quoi n’arrive pas l’émotion. Il s’agit donc d’admettre son existence, tout en maintenant la position avant.
Aimer suppose de s’empêcher de sortir les fesses (d’une parce que ce n’est pas terriblement sexy, comme position, de deux, parce qu’au passage, ça muscle joliment le fameux fessier, de les serrer dans le prolongement de la colonne vertébrale, au lieu de jouer les équerres humaines) et d'affronter les éléments.

Bien sûr, dans le parcours truffé de bosses et de verglas qu’est l’amour, il y a quand même des nuances. Avec les amis, on se balade sur une piste verte, ou une piste rouge, selon. Longtemps, j’ai eu du mal à trouver mon rythme de croisière, pensant qu’il me fallait nécessairement passer entre les portes colorées qu’imposent l’éducation, les bonnes manières ou la pression suscitée par certains de mes amis (« une bonne amie ferait ça pour moi ! »).
Aujourd’hui, j’assume pleinement d’emprunter parfois quelques sous-bois, sur le côté, histoire de croiser de près la poudreuse, persuadée que mes amis sauront que je compte bien revenir sur la piste, et enfin convaincue au fond de moi que j’ai le droit de ne pas suivre toujours les chemins convenus, car c’est ainsi que, fondamentalement, je suis. Ceux qui acceptent et comprennent cela deviennent irrémédiablement des MDMUA (Membres De Mon Univers Affectif), club très select où l’on se voit garantir une place indélogeable, un bail à vie.

Et, allez savoir pourquoi, depuis que je sens que mes tibias touchent l’avant de la chaussure, position devenue quasi naturelle aujourd’hui, (alors qu’elle m’a semblé longtemps totalement acrobatique !), mes pistes sont toutes baignées par le soleil, et, comble du bonheur, les MDMUA se multiplient.
Oui, allez savoir pourquoi…..

Bon, c'est pas tout, mais qu'est ce qu'on mange, pour affronter les pistes noires ?
Et bien ni vu, ni connu, je vous glisse enfin deux petites recettes préparées pour le Réveillon 2008 (oui, je sais, ça date pas d'hier, mais bon....). Deux petites choses servies pour l'apéro et qui ont beaucoup plus à nos 14 convives.
La première est née d'une envie subite de mêler un peu de Fourme d'Ambert à quelques poires caramélisées, mélange sublime, certies dans une pâte brisée délicieuse, aboutissant ainsi à la création de jolis empanadas. La seconde est tirée du livre de Véronique Chapacou, "Vous les connaissiez Sucrés? les voici en version salée", dont je vous ai déjà parlé ici, et c'est sur les merveilles au curry que Guillemette et moi avons craqué.
Allez, en voiture Marcel !

Empanadas à la fourme d'Ambert , poires caramélisées et noisettes :
Ingrédients:

  • 250 g de farine
  • 125 g de beurre demi sel
  • 1 peu d'eau
  • 3 poires
  • du poivre noir
  • une vingtaine de noisettes
  • 150 g de fourme d'Ambert
  • 1 jaune d'oeuf

Marche à suivre:

  • Préparer d'abord la pâte brisée: dans un saladier, mettre la farine tamisée, et le beurre demi sel à température ambiante, en petits morceaux, mêler les deux jusqu'à l'obtention d'un mélange sableux. Ajouter alors un peu d'eau, jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène, ne pas trop travailler

  • Filmer la pâte et la mettre alors au frais, le temps de préparer le reste
  • Peler les poires et les couper en petits cubes
  • Faire chauffer une grande poêle et y jeter une belle noix de beurre, y faire revenir à feu moyen les cubes de poires, en remuant régulièrement, jusqu'à ce qu'ils soient légèrement caramélisés, réserver
  • Préchauffer alors le four th 7, soit 210 °C
  • Fariner un plan de travail, et y étaler la pâte brisée, finement
  • Découper des ronds à l'emporte pièce, d'environ 6 cm (on peut utiliser un verre, à défaut d'emporte pièce)
  • Dans un bol, rassembler le fromage, y ajouter les noisettes concassées et les cubes de poire, mélanger pour obtenir un ensemble relativement homogène, poivrer
  • Garnir chacun des ronds de pâte et refermer les chaussons, en appuyant bien avec les doigts
  • Fouetter un jaune avec un peu d'eau et badigeonner les chaussons à l'aide d'un pinceau
  • Déposer les chaussons sur une plaque du four recouverte de papier sulfurisé et glisser au four, cuire 15 minutes environ
  • Servir chaud

Merveilles au curry et graines diverses et variées:
Ingrédients:
  • 130 g de farine
  • 1 c à c bombée de levure
  • 30 g de beurre
  • 1 oeuf
  • 1 C à S de lait
  • 1 c à c bombée de curry
  • 1/2 c à c de curcuma en poudre
  • huile pour friture
  • 1 C à S de mélange de graines (pour ma part, un mélange à base de graines de soja, graines de courge, et graines de tournesol)

Marche à suivre:

  • Verser la farine dans un saladier. Ajouter la levure, un peu de sel, le curry et le curcuma.
  • Mélanger et ajouter l'oeuf, le lait et le beurre fondu, ajouter enfin les graines
  • Pétrir rapidement pour obtenir une pâte souple. Filmer et réserver au réfrigérateur pendant 30 minutes
  • Faire chauffer l'huile dans une friteuse
  • Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur une épaisseur de 3 mm environ, et la détailler en losanges
  • Lorsque l'huile est à 180 °C, y plonger les morceaux de pâte, laisser cuire quelques minutes jusqu'à ce que les merveilles soient légèrement gonflées et dorées
  • Egoutter sur du papier absorbat et servir chaud

Bilan des courses:

Des deux recettes, sans l'ombre d'un doute, ce sont les empanadas qui ont le plus emporté l'adhésion des testeurs. Il faut dire que l'association sucrée salée avec le fromage est un grand classique qui gagne toujours ou presque.

Ici, la fourme d'Ambert, avec sa saveur de terroir, toute en force, s'allie à merveille avec les parfums sucrés de la poire, qui lui apporte sa douceur et souligne son tempérament. Et la noisette joue de croquant pour sublimer le tout.

Ces petits chaussons tout en onctuosité sont tout bonnement parfaits pour aiguiser l'appétit et mettre en bouche, au cour de l'apéritif, moment magique et important s'il en est.

Les merveilles au curry nous ont créé davantage d'inquiétude. Non que nous doutions d'eux, dans le fond, juste une question de contexte. Nous avions opté pour une préparation 24 heures avant le moment de leur dégustation, et les avions fait frire, avant de les congeler et de les réchauffer au four. Ils avaient l'air donc un peu sec, après tous ces mauvais traitements, ce qu'ils étaient un peu, pour être tout à fait honnête.

Sans savoir précisément si ce léger inconvénient est lié à ce mode de préparation en deux temps, je vous les présente néanmoins, car il n'empêche qu'ils étaient malgré cela fort bons. Cela dit, en les testant, j'ai pensé "il manque quand même une petite note d'onctuosité". J'ai donc regretté de ne pas avoir ajouté un peu de mozzarelle à l'intérieur, histoire de parfaire le tout. A réessayer, donc, avec cette fois une cuisson de dernière minute et quelques copeaux de fromage!

Bien que je sois assez absente ces derniers temps, pour des raisons très professionnelles, je dois vous annoncer que je serai encore loin de mon blog la semaine prochaine, mais ne m'en voulez pas, c'est pour la bonne cause. Etant relativement fatiguée après un mois et demi sur les chapeaux de roue, et devant néanmoins travailler encore et encore, j'ai choisi de m'exiler une semaine en Bretagne... Mais c'est promis, quand je sentirai les embruns sur ma carapace, j'aurai une énorme pensée pour vous, et, en attendant, je vous dis à très vite, car j'ai quantité de rencontres à vous raconter, faites au cours de 48 heures absolument magiques passées à Paris... Mais ceci est une autre histoire... !

Conté par Alhya at 2/19/2008 08:20:00 PM

52 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Si tu peux souffler, profite, ca n'est pas mon cas malgre tout le boulot;-)

Reste plus qu'a essayer ces merveilles du merveilleux livre de Veronique!

8:41 PM  
Blogger Brigitte a dit...

Enfin !! tu deviens sage ma toti !
Pardon pour mon silence mais Paris c'est Paris you know...
Sois amoureuse, c'est un état parfait pour les empanadas :)
besos cariñosos

8:44 PM  
Blogger Flo Bretzel a dit...

Spécialement en ce moment, ton texte me touche, à croire qu'il est écrit pour moi, j'en ai même zappé les recettes, alors j'y retourne! Bonne soirée et bonnes vacances en Bretagne.

8:49 PM  
Blogger Fabienne a dit...

Quelle jolie leçon d'optisme ...

9:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

ah bon ? elles étaient paradisiaques ces 48h ? ;)
des bisous ma jolie, les merveilles il faut que je les teste aussi, très vite

9:17 PM  
Blogger Sophie François a dit...

Pas de piste noire, ne m'en veut pas ! Prends bien soin de toi et si tu as le temps et l'envie, je t'invite à petit jeu... http://danslacuisinedesophie.blogspot.com/2008/02/1000-nooooooon-juste-6-choses-sur-moi.html

Je t'embrasse.

9:46 PM  
Blogger Patrick CdM a dit...

Puis je faire le crétin environ quatorze secondes? Juste dire que je voudrais bien faire tire-fesses sur tes pentes colorées et en voiture Simone, mais que je ne sais skier que sur le plat, les pistes de fond et d'endurance (et non de fond de culotte).

OK, j'aurais pas dû, mais il me donne un tel sourire ce billet empli de liberté et de grave optimisme, que je n'ai pu résister; enfin, tu commences à me connaître un peu...

Question recettes, ces empanadas, sont exactement ce que j'aime manger, l'accord poire et fourme est classique, et je ne m'en lasse pas; bravo de plus pour la caramélisation des poire, c'est top. Les merveilles au curry, j'ai plus de mal à me les imaginer, sans doute parce que tu ne sembles toi-même pas totalement convaincue.

Profite bien de ton exhil (ahem...)en Bretagne, veinarde, (je prédis toutefois qu'il n'y aura pas de neige dans les Pink Stones, ce qui ne gache rien aux délices du hors-piste, je tacherai d'en faire ausi sous les tropiques) et reviens vite nous conter tout le reste!

10:04 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Un billet sur l'amour se concluant par un départ pour la Bretagne..tu ne pouvais pas faire mieux...profites en bien!!

11:08 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je ne connaissais pas la version sucrée alors je prends la salée avec grand intérêt. Un beau billet, comme toujours, j'aime également finir les descentes sur les fesss :-)

Ressource toi bien en Bretagne,

caluski;

Lisanka

7:44 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les vrais amis doivent t'accepter comme tu es et surtout sans jugement. Un beau billet mais là je radote encore une fois. Profites bien de tes vacances.
A très vite
Hélène

8:08 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

être amoureux c'est aussi manger ce mélange fourme d'Ambert/Poire...
Bon séjour breton

8:23 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

L'empanada m'empanade totalement. Oui, et pas avec les fesses en arrière.

8:33 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Johnny Cash, Pat Watson, Cat Power... on est toujours bien reçu ici.

8:46 AM  
Blogger Flo a dit...

vivre au pays des bisounours, c'est comme manger des merveilles de la turtle ;-)

8:51 AM  
Blogger Flo a dit...

Tout cela pour dire que je suis plus que d'accord avec tes dires, et le paradis est qu'en plus, tu ravis nos papilles :-) Bizzz Flo

8:52 AM  
Blogger Provence a dit...

Profites bien de cette merveilleuse région qu'est la Bretagne!

9:21 AM  
Blogger Sunny a dit...

Une très jolie leçon d'amour et d'optimisme... reste plus qu'à serrer les fesses, faire toucher le tibia avec la chaussure, et accepter de se vautrer dans la poudreuse... j'adore l'image! Et une bien belle recette en prime!

9:40 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

lBien sûr que l'amour c'est accepeter les pistes noires, c'est aussi accepter de les descendre sur le derrière et aussi que l'autre accepete les chemins détournés et la poudreuse ! J'aime beaucoup l'image et l'art que tu as de nous confier tes émotions, tout en subtilité...
Ressource toi bien et à tout bientôt !

10:05 AM  
Blogger fabienne a dit...

des émotions , des sentiments, tout en dentelle... bises et fais le plein de bonheur dans la belle Bretagne

12:19 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

ah que j'aime te lire ! et pi d'ailleurs je suis jalouse de ces 48 h passées à Paris, terriblement jalouse :))

5:21 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

ton billet et tes recettes éveillent mon appétit et ma curiosité!

8:05 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

j'aime beaucoup ta vision de l'amour. Et j'aime également beaucoup ces 2 recettes...comme d'hab, j'aime tout dès que je franchis les "portes" de ton blog!

8:55 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les ampanadas à "l'auvergnate" vont faire le bonheur de mon mari Ambertois !
Bonnes vacances bien méritées et à très bientôt pour le récit d'autres aventures.
Bises
Michèle

2:39 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Puisque tu passes en bretagne, profites en pour me déposer un petit paquets d'empanadas et de merveilles au curry ;-p

11:31 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu as un don certain pour la plume, que je t'envie presque ! Autant de vive voix, je n'arrête pas, autant devant mon écran c'est nettement plus difficile :-)) Tu as la beauté du verbe. J'aime toujours autant ce que tu écrits mais souvent tu me touche plus que d'autres...et là j'ai coulé... Bizzz ma belle et profites bien de tes vacanes !

2:55 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Repose-toi bien chère Turtle, profite bien de ta Bretagne...je viens de passer un week-end au bord de l'eau et c'est vrai que ça fait beaucoup de bien. Et aimer il n'y a que ça de vrai dans la vie !

3:57 PM  
Blogger senga a dit...

Tu améliores nettement la fameuse tarte feuilletée aux poires et à la fourme de Passard et je dois dire que le côté caramélisé me plaît... Bonne semaine en Bretagne et profite des embruns et de l'air marin...

9:03 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est vrai que l'association fourme/poire est excellente.

5:37 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'aime beaucoup te lire, c'est de la réalité et tu parles de l'amour d'un manière que j'apprécie, bon c'est pas le tout mais bonnes vacances dans notre pays breton, kénavo et à bientôt !

11:12 AM  
Blogger lydian a dit...

Une belle idée ces petits chaussons et surtout déclinables à l'infini!
Bon retour aux sources, profites en bien.
Bises

3:33 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

encore une fois, je me suis complètement retrouvée dans tes lignes, un sentiment que je n'aurais pas pu écrire de cette façon merveilleuse que tu as
bises et bonnes vacances!

8:10 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Deliciosas empanaditas ....

Profite de cette semaine d'éloignement !

11:11 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

zaime pas le ski mais poire fromage pas de problème!

1:06 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'aime beaucoup cette petite note pleine de philosophie!
En ce moment, je me retrouve dans tes mots!
Merci pour la recette qui me fait fondre, une fois de plus!

1:04 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Profites bien de ta Bretagne et reviens nous requinquée !!!

Bizzzz

PS:[Nez dans le frigo] Bon bah elle est où la fourme d'Ambert que j'essaye ta recette ????

10:52 PM  
Blogger babou a dit...

Si tu renvois ce message à 10 personnes, tu deviendras un grand cuisinier par magie.

Si tu ne le fais pas pas, tu feras brûler tes crêpes pendant 10 ans.

Babou marabout

12:36 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ces petits merveilles m'avaient aguichées mais pas toujours le temps de tout faire ... Comme qui d'ailleurs ?! ;o)
Dis, moi, ces merveilles je leur ferais bien faire trempette dans une sauce au lait de coco .... J'abuse ? ;o)

11:06 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

..si tu savait l'envie que j'ai de croquer une de ces empanadas...et c'est que 7 h du amtin!!
pour te dire...comme j'aime..!

7:22 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ton blog est un, délicieux hors piste, plein de poudreuse et de soleil. je le dévalle, chevilles bloquées dans mes chaussusres pour dévorer ta fourme/poire (miam)

Bons embruns chère turtle !

9:50 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Bonnes vacances Alhya ! Quand tu reviendras dans la blogosphère, je t'ai tagué, si tu es tentée...

11:57 AM  
Blogger Eglantine a dit...

Belle leçon d'amour... le ski, j'ai définitivement renoncé, je l'aime mais chez les autres !

8:04 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

je craque sur las empanadillas , que ricas !!

10:31 AM  
Blogger Scribacchini a dit...

Oui, bons embruns et merci pour ces merveilles de merveilles. Ça me donne envie pour l'assiette couleur mimosa à laquelle la blogomiam italienne invite pour le 8 mars. J'ai rarement le temps de passer dans ta cuisine mais c'est toujours un enchantement. Quant aux fesses en parachute, je vais en sourire longtemps.
Kat

9:36 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Empanades ... j'aime bien ce mot !
Je le découvre et il m'emmène vers "empoignade", mais sous un jour très poétique : peut-être qu'aimer c'est cela ... s'empoigner le coeur l'un l'autre ? (sans doute parce que mes références en matière de glisse-désolée!-sont inexistantes)

10:10 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Moi je les trouve merveilleuses, ces merveilles...

6:13 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

il fait toujours aussi bon se promener sur ton blog! j'adore!! et les empanadas terribles miam !!!biz

11:31 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Merci pour cette leçon de vie, dévoilée comme toujours avec humour et puis je viens de tomber en extase devant ces merveilles au curry !

7:30 PM  
Blogger guylaine a dit...

Ces empanadas me font drôlement envie ! Repose toi bien dans ton petit coin de Bretagne , bises!

10:30 PM  
Blogger Hélène (Cannes) a dit...

J'arrive tard, encore une fois ! Il faut dire que je suis passée déjà trois ou quatre fois pour déguster ce petit billet par petits morceaux, petit billet auquel j'adhère totalement ! Bon, à ceci près que je préfère en cette saison la montagne et sa poudreuse à la Bretagne et ses embruns ... Enfin, je dis ça parce que je ne connais pas la Bretagne en hiver ! ;o)) A tester, donc, pour ne pas mourir idiote ...
Bisous et à bientôt
Hélène

10:42 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ces empenadas sont bien tentantes! Je fais une version au Roquefort, mais avec la fourme d'Ambert, elles doivent être encore plus moelleuses!
J'espère que tu t'es reposée et que tu as profité de "ta"Bretagne!

2:04 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Moi, je viens de tomber amoureuse de tes empanadas à la fourme d'Ambert.

6:20 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Chère petite Turtle, les merveilles, qu'elles soient sucrées ou salées sont des beignets plutôt secs...et effectivement l'épisode "friture-congélation-réchauffage" n'a pas du arranger les choses ;-))
Les accompagner avec une petite sauce à base de lait de coco pour leur faire faire trempette, est une chouette idée à tester dès que possible...

9:05 AM  

Enregistrer un commentaire

<< Home