A Turtle in a Kitchen

a déménagé

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Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: La Grande évasion, ou comment faire entrer la sardine dans ta maison - Part II

juin 06, 2007

La Grande évasion, ou comment faire entrer la sardine dans ta maison - Part II

Sautant un à un (pour l'instant et malgré le léger loupé de la semaine dernière) les obstacles, tel un canasson de labeur que je suis en ce moment, je fais une petite excursion sur mon blog pendant que, sagement, les dizaines de copies qu'il va falloir corriger avant ce week end m'attendent... (Juste histoire de faire taire un instant la petite voix qui me glisse régulièrement à l'oreille que je n'ai plus une minute pour cuisiner, à peine quelques unes pour dormir et presque aucune pour me détendre... )
Depuis ce matin, une seule pensée en tête.

Plonger la main dans le sable...
Lorsqu'à peine âgée de quinze ans, j'ai réalisé que la Bretagne et moi c'était une juste une histoire d'amour profonde, riche de ses racines, dense, toute en émotion et en presque violence, tant je sentais qu'elle était prête à m'envahir telle une vague, j'ai su que c'était aussi en elle que je puiserai ma force. Je passais déjà de longs instants, seule, perdue sur mon rocher, retrouvant le sens de l'orientation, face à cette gigantesque étendue d'eau rocailleuse.
Pour me permettre d'affronter le reste du monde, je décidai, au cours d'un de mes trop courts séjours hivernaux, de récolter un talisman, à emporter dans ma vie quotidienne.
Un sac entier de sable, volé sur la plage de Tresmeur, comme l'on vole la plume d'un ange le matin, avant d'ouvrir un oeil, au sortir de la nuit (j'ai souvent rêvé, petite, que je naviguais dans des pays à la Hansel et Gretel où tout était bonbons fabuleux et jouets épatants, me concentrant en vain de toutes mes maigrelettes forces pour ramener un peu de ce monde parallèle qu'est celui des rêves, vers le monde réel). Je l'avais soigneusement calé cet âne mort, ce sable lourd de l'humidité iodée qui nappe les côtes bretonnes en novembre, au fond de ma valise...

Rentrée, comme à l'accoutumée, le coeur lourd et l'oeil encore brouillé d'avoir observé, vide, les paysages défiler pendant de longues heures, front collé à la vitre froide du wagon, musique plein les oreilles pour encourager la douce mélancolie, je fis soigneusement sécher le sable, sous le radiateur, avant d'en remplir un coffre... précieux trésor.
Bien au chaud sous mon lit, je le sortais de temps à autre de sa cachette, à la nuit tombée, pour renouer avec mon eldorado.... J'y plongeais alors, doucement, la main jusqu'à la recouvrir.... sensation si apaisante, faisant, comme par magie, sortir les larmes de crocodile, soulageant progressivement le poids d'ogre oppressant l'estomac de la jeune fille, angoissée d'éclore, regrettant l'enfance insouciante.

En repensant à tout ceci, aujourd'hui, je souris. Si lointaine cette jeune fille vibrant de ce mal être adolescent, chemin caillouteux qui doit être franchi pour autoriser la femme ou l'homme à apparaître et dont aucun n'est épargné. Si proche, cette jeune fille de sensibilité et de doutes. La semaine dernière, avant d'affronter un moment très important ... j'ai eu une soudaine envie de plonger à nouveau la main dans le coffre...

"Tu dois être moins sensible", répétait Turtle's Mum à la petite Turtle arrivant auprès d'elle, coeur gros et larmes prêtes à déferler en vagues dans la voix, pour lui expliquer que Grand Yo lui avait encore dit que sa poupée était "trop moche" ou qu'elle était fille de concierge et non de sa mère. "Oui, tu dois être moins sensible", tout en lui essuyant tendrement le visage et l'obligeant à moucher son nez, avant de la laisser repartir , regonflée, d'une tape sur les fesses.

Voilà bien une chose que je n'ai jamais réussie, quel que soit l'âge, et malgré la bonne volonté...
Plonger une main dans le sable...
Griller une sardine sur la plage...

A 15 ans, j'ai découvert, outre mon amour pour la Bretagne, le culte que je vouais à tout ce qui avait un lien avec la mer.
Et oui, l'adolescente est ainsi, elle idolâtre. J'ai donc tout pris. Un engouement soudain autant qu'inédit pour tout ce que l'on pouvait ramener de pêche, pour les filets, les canots (à prononcer "canote"), les marées, les mains calleuses des pêcheurs, l'histoire de ces courageux affrontant l'horizon, même par gros temps, sans oublier leurs fils, vous dirait Pôpa... (mais il a toujours été mauvaise langue et a bien longtemps refusé d'admettre que sa chair avait reçu la Bretagne en partage, de peur, sans doute, d'être déçu, si jamais ça n'était que passade...)


Un soir, j'ai ainsi, totalement émerveillée, savouré mes premières sardines fraîches, grillées sur un barbecue de fortune... Rien à voir avec le bellâtre qui jouait les robinsons avec ses trois galets et sa grille dégotée on ne sait dans quel garage alentour, bien sûr...
Il n'empêche, le bellâtre, je l'ai oublié, ou presque, tandis que la saveur magique de ces sardines grillées, au goût incomparable de feu de bois... elle est gravée là, au coeur de mon lobe temporal droit (là, je fais ma pro, mais pour de vrai, je ne sais pas du tout où se cachent les souvenirs). C'est ce souvenir qui est venu me titiller la mémoire gustative quand j'ai pensé au repas d'anniversaire de ma Soeur.
Alors que Grand Yo se voit régulièrement honoré de quelques homards pour fêter ce type d'évènement annuel, ma douce soeur a, de manière traditionnelle, de belles grillades s'étant fait griller la couenne jouflue sur les braises, parfaitement barbecutées, comme compagnes festives. Injustice, penserons certains. De saison, répondrons-nous car, à cette époque où le soleil refait d'agréables incursions permettant les premiers dîners tardifs sur la table en teck de la terrasse familiale, le barbecue permet de célébrer comme il se doit cet évènement de taille.
Pourtant, cette année, j'avais en tête une idée fixe : griller la sardine à la place de l'agneau, ayant retrouvé, le temps de quelques croquettes, la saveur de cette petite coquine, je ressentais un besoin violent de retrouver le vrai goût de la sardine fraîche. Pour l'accompagner, une envie de tomates séchées, dont je comptais faire une sorte de pesto, servie aux côtés de la sardine, sans trop savoir quels ingrédients j'y ajouterai.
En furetant le jour même sur internet, je tombai alors sur la recette de Mitsu ,qui avait réalisé des sardines farcies au pesto de tomates séchées. Voilà qui m'avait l'air si parfait que j'étais un rien frustrée tout à coup : comment placer sur le grill les dames sardines au ventre rebondi de farce sans que cela tourne au sacrifice sardinesque?
A l'évidence, cette façon de préparer la sardine devait apporter du fondant, du moelleux, en somme de la générosité, mais, tenant à mon barbecue, je restais sur mon idée première et envisageais donc la version sardines/pesto reconstituée post-cuisson.
Les premières asperges vertes couvrant alors les marchés de leur verdure pétulante, je les choisis pour accompagner ces sardines. Les asperges, comme la plupart des légumes, j'aime les cuire lentement dans une poêle, dans un soupçon de beurre salé et d'huile de noisettes, pour leur faire rendre lentement leur eau en même temps que le goût, (lequel est souvent noyé dans une cuisson à l'eau ou à la vapeur), et leur permettre de caraméliser légèrement. Et, juste au moment de servir, ajouter quelques copeaux de parmesan, pour parfaire le tout. Connaissant les mâles de la famille, j'envisageais d'accompagner le tout d'un riz, nappé d'une crème parmesane citronnée. Le puzzle du repas était prêt, ne restait plus qu'à réaliser un à un les actes de cette pièce-là.

C'était, bien sûr, avant que les orages ne s'abattent sur Lyon, avant que pôpa, constatant que l'éclaircie présentie par lui ne faisait pas mine de pointer le bout de son nez, finisse par admettre que le barbecue n'était pas praticable, sauf à faire jouer aux sardines un remake de la petite sirène . A nous, donc, les sardines farcies à la tapenade de tomates séchées, cuites au four!

A ce moment là, j'ai évidemment réalisé que je n'avais pas noté la recette de Mitsu. Juste après, j'ai évidemment constaté que mon appareil photo était en grève de la St glinglin juste pour me faire bisquer (ce qui explique les photos pas très jolies qui ne rendent pas hommage à cette assiette savoureuse). Aujourd'hui, évidemment, je réalise que je n'ai pas non plus noté les proportions précises finalement utilisées, comptant sur ma fidèle mémoire pour les retrouver... N'attendez donc pas des choses trop précises et faites confiance à vos papilles, si l'envie vous prenait de tester cette recette, ce qui serait une rudement bonne idée, cela dit, vu le bonheur qu'elle procure, et sans vouloir vous influencer...

Tous ces éléments préalables étant posés, à nous, donc l'histoire des

Sardines qui se farcissaient au pesto rose, pendant que les asperges se fondaient à la poêle et le riz se parait de crème parmesane-citronnée
Ingrédients pour 8 bretons-catalans
  • 2 bottes d'asperges vertes
  • 1,5 kg de sardines fraîches
  • 1,5 pot de tomates séchées
  • 100 g de parmesan râpé pour le pesto + 80 g en larges copeaux pour les asperges + 40 g pour la crème parmesane
  • 100 g de pignons
  • Huile de noisettes
  • Beurre demi sel
  • 250 ml de crème fraîche
  • 1 citron
  • herbes : basilic, origan, ou autre
  • poivre





voici les malheureuses baignant dans leur jus
Marche à suivre:

  • Trouver un Pôpa patient prêt à enlever l'arrête centrale de chacune des sardines fraîches, pendant une bonne quarantaine de minutes
  • Pendant ce temps, préparer les asperges: à l'aide d'un rasoir à légumes ou d'un économe, ôter les parties dures de l'asperge, jusqu'à la moitié environ de l'asperge, nettoyer soigneusement et réserver
  • Préparer le pesto : mixer les pignons en poudre et les tomates séchées, ajouter au fur et à mesure un peu de l'huile des tomates séchées, de façon à obtenir une pâte plus souple, ajouter alors le parmesan, mixer à nouveau. A ce stade, ajouter encore de l'huile d'olive jusqu'à l'obtention d'une pâte qui ne soit pas trop dense
  • Dans un plat allant au four, placer les sardines, après les avoir fourrées d'une bonne cuillère à soupe de pesto, côte à côte, répartir des herbes généreusement, sur le dessus
  • Commencer alors à cuire les asperges: dans une grande poêle antiadhésive, faire fondre une belle noix de beurre, ajouter un filet d'huile de noisette, y faire dorer à feu moyen à vif les asperges, pour qu'elles dorent légèrement, saler, et couvrir la poêle aux 3/4 avec un couvercle, en baissant le feu. Laisser cuire ainsi, en remuant régulièrement, jusqu'à ce que la pointe du couteau pénètre aisément dans les asperges
  • Préchauffer le four, en mettant sur grill
  • Faire cuire le riz
  • Faire chauffer parallèlement la crème fraîche, mélée au jus de citron , ajouter les zestes , finement coupés et porter la crème à ébullition
  • Baisser alors le feu et ajouter les 40 g de parmesan, bien mélanger et rectifier l'assaisonnement (voir notamment si c'est assez salé), laisser à feu très doux pendant que les sardines cuisent, en remuant de temps à autres, pour éviter que la crème attache
  • Placer le plat avec les sardines sous le grill, une dizaine de minutes, en surveillant, sortir dès que les sardines sont cuites
  • Dresser les assiettes: 2 à 3 sardines, selon leur taille, par personne, 4 ou 5 asperges, à côté, le riz, napper ce dernier d'une à deux cuillères à soupe de crème parmesane et finir en déposant des copeaux de parmesan coupés à l'économe sur les asperges, et d'un tour de moulin à poivre.

Bilan de courses:


Evidemment, les choses n'étant plus ce qu'elles étaient... plus personne n'est fondamentalement inquiet quand je prends à présent les commandes en cuisine. Ils attendaient donc, ce jour-là, assez impatients, de voir quelles saveurs j'avais convié à notre table cette fois-ci. Et, vu leurs réactions, je crois qu'une fois de plus, ce mariage-là les a conquis.

Comme je l'avais espéré en lisant la recette de Mitsu, la farce de pesto rose apporte beaucoup de moelleux à la force de la sardine, lui permettant de cuire à coeur sans sécher. L'association de la tomate, du parmesan et des pignons rebondit à merveille en bouche, dynamisant, tout en l'adoucissant de façon assez paradoxale, la saveur très iodée de ce poisson. Ce dernier, sans cuisson au feu de bois, s'est ainsi révélé sous un nouveau jour, flattant les saveurs du sud du coin de l'arrête dorsale (absente, je le rappelle), sans perdre le fond de sa bretonne attitude, de quoi réconcilier en une bouchée mes origines bretonnes et catalanes.

Je n'ai pas regretté non plus d'avoir opté pour des notes vertes et classiques pour accompagner ces sardines très fortes en goût. L'asperge, cuite à point, jouait de douceur, juste servie dans son écrin grillé au beurre et parée de quelques copeaux de parmesan. Enfin, le riz, juste croquant, sous sa crème parmesane citronnée, finissait de donner à l'assiette un soupçon de générosité gourmande.

En somme, une assiette à vous donner très souvent envie de faire entrer plus souvent la sardine dans votre maison !

Plonger la main dans le sable.

Griller une sardine sur la plage.

et garder sa sensibilité, finalement.

Conté par Alhya at 6/06/2007 04:45:00 PM

60 Comments:

Blogger Mamina a dit...

Ouiiii!
Je suis prem's et j'ai de soudaines envies de barbecue... moi qui n'en ai pas!
Et puis ton pesto... miam, j'en veux aussi. Le sac de sbla, aussi breton soi-il, je te le laisse, mes petits enfants feraient sûrement des pâtés avec et me rentreraient du sable plein la maison!

4:54 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'ai adoré ton histoire de la princesse qui plonge sa main dans son coffre ... rempli de sable.
Quant au pistou de tomates, tout à l'heure, j'ai justement vainement cherché partout le grand bocal de tomates séchées, thym, huile d'olive que j'ai concocté il y a une quinzaine de jours ! Ton billet m'agace encore plus de ne pas le retrouver ! ;-)

5:20 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'adore les sardines grillées, je vais jusqu'à en faire sur un barbecue électrique sur mon balcon (non les voisins n'ont pas encore appelé la police mais ça arrive rarement quand même), ta recette a l'air délicieuse et je vais peut-être plonger ma main dans le sable en pensant à toi...

5:51 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Encore une épopée turtlienne dans laquelle cette fois je me retrouve un peu... et que dire de ces sardines enrobées de leur pesto (je viens d'en faire, du rouge...) au barbecue, c'est si bon (une éternité que je ne m'en suis pas régalée..), jolie recette toute simple et si gourmande...

5:59 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

si mon pere voyait ca! depuis nos nombreux campings en bretagne (eh oui mon enfance s'est passé la bas) et ces charmants barbecues de sardines justement, faut meme plus prononcer le mot devant lui .... pourtant en robe rouge comme ca, elles sont classes !

6:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ah ouais, le sable et les sardines, vraiment tu le fais exprès, à tenter me faire prendre vendredi soir la route de l'ouest et non celle du sud! Moi, c'était un bocal avec des coquillages. Il m'a fait rire ton "canote", tu verras pourquoi quand tu auras le temps de passer.
La sardine fraîche, j'ai beau réfléchir, je ne l'ai toujours que mangée grillée au feu de bois ou crue, je dois dire que cette recette me plait assez pour tenter le four. Même le parmesan ne me chagrine pas, tu verras aussi pourquoi, mais plus tard!
A part çà, je vois que ni colloque ni copies ne t'ont gaché le poignet, toujours leste et doux ton style...

6:12 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Coucou!

Ah! merveilleuse recette!!
Je rêve juste d'attendre la fin de ces partiels pour pouvoir me remettre à la cuisine!!!!! et peut être un jour, t'entendre dire toi aussi "aah merveilleuse recette"! Je me répète, mais elle est splendide!!!

Et ton écriture toujours un régal!

A bientot!
Claire P.

6:17 PM  
Blogger Tifenn a dit...

Aaaah le sable...et y plonger comme une sardine...je vais finir par en manger! tiens bon bientôt les vacances!

6:37 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Toujours, toujours, toujours garder sa sensibilité. Elle a beau nous pourrir parfois la vie, nous faire pleurer pour un oui, un non, un p'têt ben (il paraît que les bretons répondent comme ça ;o)... tant pis ! Elle vaut trop la peine d'être vécue cette fichue sensibilité ! Parce que sans elle tu n'écrirais pas comme ça, parce que sans elle je ne ressentirais pas tout ça, etc.
Garde-là !! garde-là !!

6:41 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les sardines sont des êtres hyper sensibles comme le début de ton billet, mais tu as trouvé la meilleure solution pour éviter la délitescence indubitable de la sardine sur le barbecue...Pour moi qui suis un Pôpa comme tu dis et qui prends beaucoup de plaisir à dé-arêter les sardines, pour le barbecue,j'utilise (exceptionnellement) du papier d'aluminium pour la cuisson...

6:55 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

un petit bbq.....sympa ce pesto rose. Une idée pour ce week-end ;)
kashyle

8:38 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Une belle hitoire, une belle recette, je ne suis jamais déçue quand je viens chez toi!! ;-)

8:50 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

une cuisine fusion comme je les aime! moi aussi j'adore prendre le temps quand je viens chez toi!

9:51 PM  
Blogger Fabienne a dit...

Courage pour tes copies !!!!
Hélas, j'aime pô les sardines ... Mais j'adore la Bretagne ...

10:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Malgré la pression, tu parviens à mettre tant de poésie dans un plat si simple mais si bon ! Ta recette plairait forcément à Garance, il y a comme un air du Sud dans cette recette d'inspiration bretonne ;)

10:33 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

La meilleure et plus grosse sardine que j'ai mangée, c'est en Mauritanie. On l'a cuite au barbecue, quelle odeur, mais que c'était bon finalement. Très belle recette.

11:00 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

finalement des sardines grillées je n'en ai jamais mangées : il faudra que je demande à mon "pôpa" de m'initier alors ! (c'est ainsi que les choses se font non ?)

8:16 AM  
Blogger veronica a dit...

c'est comme si elles etaient parees d'un joli jupon de taffetas rouge , en soie pour enfin les rendre belles et desirables...
les sardines heroines d'une belle histoire...
bisettes

9:10 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Belle prose et jolies sardines à croquer !
Bisous
Sylvie

9:41 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Là tu me prends par les bons sentiments. La sardine, c'est 4 fois par semaine vers 11h sur des toasts avec 2 gouttes de tabasco. Une bonne dose d'oméga3. Au BBQ, j'aime un peu moins. Le mélange avec le pesto de tomates, le parmesan et les asperges just perfect. Pôpa est très patient, que c'est long d'ouvrir et vider les sardines. Encore une fois, tu m'épates. J'ai attendu mes 30 ans avant d'apprécier à sa juste valeur ce poisson bleu.
Bises

9:46 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les sardines, je ne suis pas sûre d'aimer.... la Bretagne telle que tu en parles, tu donnes envie de l'aimer, de la découvrir, d'aller un peu plus loin....... le seul sable que j'en ai ramené, un peu rosé, était de l'île de Groix....

10:08 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

je sens le sable qui glisse entre mes doigts, les effluves des demoiselles qui grillent doucement dans un bouquet de saveurs douces...

10:09 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Un long poème, et j'ai failli verser une larme aussi (au travail, je suis... ça ferait pas sérieux!) quand tu as glissé ta main dans le coffre au trésor si précieux... Ca m'impressionne la façon dont tu sais trouver les mots, avec leur sens exact, qui touchent juste pile au bon endroit!
J'ai comme l'impression d'avoir fait un tour sur la plage et mangé des sardines grillées... Merci! :)

10:18 AM  
Blogger Gracianne a dit...

Trop sensible La Turtle. Je rappoirtais du sable aussi, et des coquillages, des herbes, des cailloux. Mes enfants font ca aussi.
Les sardines, c'est super bon, y'a pas a dire. Belle recette.

10:24 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Surtout garde labien ta sesibilité que tu sais transormer avec brio tant avec les mots que dans le cuisine!!! Voilà encore une recette richeen saveurs qui donne très envie! Cette cuisson des asperges m'intrigue!

1:47 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Et dire qu'au départ, c'était une recette de Julie Andrieu... je me demande si elle pleure aussi en mettant la main dans le sable? (Je ne crois pas, elle est faite de papier mâché). Jolie adaptation libre, très vintage!

1:54 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

"Trouver un Pôpa patient prêt à enlever l'arrête centrale de chacune des sardines fraîches, pendant une bonne quarantaine de minutes" -->> avecles maris de bonne volonté, ça marche aussi...

2:17 PM  
Blogger Claude-Olivier Marti a dit...

Hello, il y a quand meme un truc étrange...quand je viens te lire et que je tombe sur un billet dans lequel tu parles de la Bertagne, je me demande encore commment c'est possible que je n'y sois encore jamais allé...Rien qu'à le lire, on dirait le paradis...pis on dirait aussi que ce sable t'a porté chance la semaine passée ;-) Je suis très content pour toi en tout cas et merci pour ce très joli billet.
Biz
Claude
P.S un petit grog, ca te ferait du bien ;-)

3:05 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Splendide récit, on s'y croirait !! Ah, plonger ses mains dans le sable et dans le coeur des sardines !! Un vrai bonheur !!
Biz
anso1505.canalblog.com

3:56 PM  
Blogger Birgit a dit...

Moi celui que j'admire le plus c'est ton père parcequ'il y a l'air d'en avoir beaucoup des sardines. Remarque pour y gouter, je serais presque prête à le faire ...

5:34 PM  
Blogger Annellenor a dit...

J'aime bien les sardines mais pas m'en occuper pour les préparer... quoique ta recette me ferait bien changer d'avis !
Je retiens aussi le mode de cuisson des asperges : génial pour éviter un petit râté en autocuiseur ! ;o)

9:00 PM  
Blogger guylaine a dit...

Quelle belle histoire on est toujours déçu que ce soit déjà terminé car c'est un réel plaisir à chaque fois de te lire. Maintenant tu m'as donné envie de sardines, lol ! Bon courage à toi en attendant le repos bien mérité en Bretagne, bises !

9:48 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu as le don d'arriver à rendre pour moi accessibles, des préparations beaucoup trop intimidantes d'ordinaire ....
Grande sensible que je suis !

5:39 PM  
Blogger nuage de lait a dit...

C'est si bon des sardines

8:56 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

alors celle là faut que je la ressorte, je suis morte de rire apres avoir lu ça " au coeur de mon lobe temporal droit "
ca fera classe non que je la sorte dans une discussion sur les souvenirs :))

9:11 AM  
Blogger senga a dit...

Elles sont vraiment tentantes par le moelleux qui se sent, les parfums qui se devinent et les couleurs si belles ! Une recette imprévue au goût sûrement corsé et fin ! Je retiens pour mon prochain séjour en Bretagne en août ! Patrick et toi m'en avez donné l'envie et j'y vais !!!

11:51 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Huummm des sardines, bon je n'en ai pas encore trouve des fraiches, mais je suis sure qu'en cherchant un peu... Ton petit truc a toi pour te sentir mieux c'est du sable, comme c'est mignon, moi un de mes petits trucs pour me reconforter a tout les coups c'est un rayon de soleil qui vient doucement me caresser le visage... Mais ton coffre de sable me plait enormement, j'imagine le bien que ca peux faire, tu fermes juste les yeux, tu oublie tout et te retrouve ailleurs!

12:49 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quel plaisir ce billet! J'y ai retrouvé mes vacances en Bretagne étant jeune, avec mon père. Assise sur les rochers, au bord des falaises, admirant les vagues frappant violemment la roche. L'histoire d'une mer dominant la terre. Celle qui veut s'imposer, celle qui l'érode à son insu...

7:04 PM  
Blogger Sophie François a dit...

C'est toujours aussi magique de te lire. Merci pour ce beau moment. Bisous.

10:32 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quelle merveille !
Mais comment faire des sardines grillées quand on habite en appartement ? Sur le balcon peut-être ? Mais alors là les voisins vont sûrement faire un pétition contre moi ou tout simplement me lyncher !
Ben tant pis, je vais continuer à rêver à une "sardinade" en relisant
Michèle

11:37 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

"Plonger la main dans le sable.
Griller une sardine sur la plage.
et garder sa sensibilité, finalement."
C'est drôle, j'avais l'impression que tu parlais de moi... Bon courage et à très vite, Turtle !

2:51 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est fabuleux !!!!
En meme temps tous les amoureux de la sardine s'y retrouvent !!
Et je pense que ce billet va faire aimer la sardine à tout ceux qui ne savent pas l'apprecier ... par méconnaissance !!
C'est vraiment du top du top !!!
Bises
hafi

12:19 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

je n'ai pas eu l'occasion de te le dire ce week end mais tes sardines, elles me font super envie. je les ferais cet été sans problème. enfin pour l'été, aujourd'hui c'est pas ça. je veux retourner là bas !!!

2:18 PM  
Blogger loulou a dit...

ohhhh! alors là c'est trop bô magnifique l'association de la couleur sardine/tomates sechées...waou...domage zaime pô trop les sardines....vais p'tetre changer là......

6:20 PM  
Blogger loulou a dit...

Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

6:20 PM  
Blogger Flo a dit...

Superbe... j'adore les sardines ça tombe bien !

8:51 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Il n'y a que des merveilles dans ta recette, j'aime les sardines aussi , je note !!!!!!!!!

9:59 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est toujours un plaisir de te lire !!! Mais la sardine passe moyen à la maison et en plus ; quel boulot!!!Bravo pour ce travail!

10:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

BOn bon bon...
Je ne sais pas si c'est la musique... l'histoire du sable sous le lit... (j'ai une bouteille de sable dans ma salle de bain... un sac de 10kg ça passait moyen à la douane internationale! :-()
Ou peut-être est-ce la crème parmesane qui m'émeut toujours autant (je m'en rappelle dans tes raviolis de folie l'an dernier!)
C'ets peut-être ces petites sardines qui me rappellent que l'été approche...
... toujours est-il que je dois être trop sensible, là, j'ai comme une boule dans la gorge...
Bises!

12:43 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

La main dans la sable, l'amour de la Bretagne, comme je te comprends, je l'ai découverte il y a peu moi, mais je suis déjà conquise et elle me rappelle à chauqe doux moment de ma vie, je la revois bientôt, quel bonheur!
Quant aux sardines, si une âme sensible se dévoue pour me les apprêter, je craquerai volontiers!

6:42 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

I/ Le bellâtre... réellement oublié... ou enfoui dans un coin sablonneux de la tête de la turtle ?
II/ Dis dons... quelle chance d'avoir un pôpa qui ôte les arrêtes des sardines en détresse!
III/ Toujours une verve culinaire à faire couler la sardine du port de marseille
IV/ J'adore....
V/ BISES +++++, bonne soirée et bon courrage à mon canasson préféré!

10:11 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tout tout me donne envie. Surtout les sardines, en fait!

1:51 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Salut! Je passais par là et j'ai vu de la lumière (c'est parce que tu es brillante), je suis entrée et tu as mis ma musiquepréféréedumonde (les pixies), si ça c'est pas fort. Ah oui, et pis sinon, il n'y a qu'au sens figuré que mes yeux sont bleus (méditerranéenne, on a dit)!
Bises bleues

3:36 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Toujours chouette de lire tes postes, toujours bien écrit, toujours entrainants ;o)
Pis les photos en plus... un vrai bonheur !!!!

6:19 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

moi y a pas! au barbeuc les sardines ou à la rigueur à l'escabèche bon allez je fais un effort pour les tiennes mais juste parce que c'est toi

9:27 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Alhya je suis en admiration... tu n'as pas beaucoup de temps mais tu en prends quand même pour écrire de magnifiques textes !!! Un grand bravo pour ta recette, un grand merci pour avoir raconté tes souvenirs, plein de bises et courage !!!

9:45 PM  
Blogger Alhya a dit...

**Comment ça, Mamina, tu n'as pas de BBQ, mais comment est-ce possible??
**Valérie, ah oui, alors je te comprends.. dis si tu peux chercher en même temps la carte que je cherche depuis des jours chez moi, sait-on jamais, peut être qu'elle est planquée avec tes tomates!
**Bergeou, tes voisins sont de vrais amis, garde les précieusement ;-))
**Tiuscha, tu as tout dit: toute simple et ultra sympathique!
**La fée morte de rire de t'imaginer en train de camper en Bretagne, ça devait être sympa la sardinade sous la pluie ;-))
**Patrick c'est fou que tu n'aies jamais mangé la sardine grillée.. ça me laisse sans voix, dit! et puis le canote tu m'intrigues...
**Claire P, j'ai hâte aussi de dire "merveilleuse recette" ;-)
**Tifenn, Dieu t'entende hein, plus qu'un mois et demi vent de train.. et après bretagne!!
**Emilie, de toute façon,je sais pas faire autrement et puis tu as raison ,rire et pleurer pour un rien, je trouve ça trop bon finalement
**Olivier, je retiens ce filon magique, le papier d'alu, j'y avais songé quelques instants mais j'avais peur que ça n'ôte le côté croustillant
**Kashyle, à quand notre prochain week end???
**Choupette et le savoir est un réel plaisir renouvelé pour moi, un grand merci
**Anne alors la cuisine fusion c'est ça? ;-)) alors j'aime!
**Fabienne, si tu adores la Bretagne, tu as forcément bon goût, après la sardine, c'est vrai que c'est pas franchement universel comme goût, je comprends qu'on puisse ne pas accrocher
**Lilo, tu as parfaitement raison et depuis que j'ai eu le temps de vérifier pour de vrai, je confirme encore plus!
**Eglantine, tu es allée en Mauritanie, alors là, je n'en reviens pas!
**Béa, oui, c'est tout à fait ainsi que se font les choses sauf qu'en fait c'est moi qui l'initie à la cuisine et l'oblige à s'initier aux arrêtes en fait ;-))
**Veronica, des sardines en taffetas rouge, t'es trop forte toi!
**Merci Sylvie!!
**Hélène, tu plaisantes, j'espère!! 4 fois par semaine, j'imagine que tu dois avoir une mémoire d'éléphant avec toutes ces sardines ;-))
**Ahh Auré, L'ïle de Groix je n'ai pas la chance de connaître, mais le sable, c'est toujours magique, d'où qu'il soit d'ailleurs
**Fabienne, alors je passe à pas de loup te dire juste merci
**Liliy c'est toi qui me touche de me dire tout ça... merci
**Gracianne, oui, trop.. je sais!
**Mayacook, il faut que tu essaies, c'est super bon cuit ainsi, je ne fais plus que comme ça, moi!
**Mitsuko, je sais pas si elle pleure, peut être bien, mais surtout j'avais pas capté que c'était la recette de Julie, rendons à cesar, c'était délicieux!
**PAtricia, je me doute, mais j'ai pas encore l'option mari, je prends ce que j'ai ;-))
**Claude Olivier, c'est vrai que ça m'a porté chance.. et c'était vraiment super agréable après tout ce stress
**Anso, et oui, je ne t'apprends rien à toi, hein!!
**Birgit, oui, il y en avait beaucoup beaucoup, je confirme, mais mon Pôpa est un amour, hein, tout le monde l'a compris, depuis le temps
**Annellenor, oh oui, les asperges ainsi, c'est inratable, un peu plus long, mais délicieux!
**Guylaine, le repos dans un mois et demi, mais ce sera bien mérité je crois ;-) merci pour tes petits mots qui me réchauffent et redonnent de l'énergie!
**Eva, alors disons que tout ce que je fais est toujours on ne peut plus simple alors si cela t'intimidait avant, il faut effectivement ne plus hésiter!
**Nuage de lait, m'en parle pas, je suis archi convaincue!!
**Salwa, attends, en plus, ça se trouve c'est totalement faux!!
**Agnès, c'est pas vrai!! oh mais c'est extra, alors on a réussi à te convaincre, je suis trop contente!
**Mily, c'est exactement ça, et puis tu peux aussi faire un gommage des mains au passage, utile!
**Sha, oui, elle est terriblement romantique et envoûtante cette côte accidentée, j'en suis raide dingue, moi
**Sophie, merci à toi de les lire
**Miechambo, tu pactises avec tes voisins et les invite à griller la sardine avec toi, je vois que ça ;-)) merci!
**Oh oui, mon ziozio préféré, à très vite, j'espère, même si ce ne sera pas Aurillac pour moi...
**Hafi, je suis super touchée, merci beaucoup!!
**Moi aussi, Marielle, je veux y retourner!! ;-)))
**Loulou, viens faire un tour en Bretagne début août et je me charge de te convaincre!
**Flo, alors il faut que tu testes!
**Soso, ravie de lire que ça t'enthousiasme !!
**Marie Pierre, c'est vrai que le travail c'est de les désarrêter mais ça c'est le boulot des hommes ;-))
**Vero, ah non, pas une boule dans la gorge!! il faut pas, mais que du bonheur, de ressentir tout ça, on a de la chance, je pense.. ma grand mère disait "caressée par l'aile d'un ange"..
**Lauriana, je ne savais pas que tu connaissais aussi la bretagne,et je suis ravie de partager ça avec toi aussi
**Catherine, oui, oui, oublié le bellâtre mais recroisé, de temps à autres... toujours agréable! et un grand merci, hein tes commentaires sont toujours du pur bonheur!
**Bea, alors tant mieux!!
**Chechia, m'étonnait aussi que tes vrai yeux soient bleu, manquerait plus que ça, hein!! très peu pour les vraies filles les yeux bleu,nous avoir les yeux du sud, chaleureux!!
**Béré, quand je te lis à mon tour, ce bonheur est à nouveau partagé, merci à toi!
**Shinobi, j'adore ton esprit de sacrifice ;-)) merci!
**Inoule, alors là, te lire c'est se dire qu'on a jamais trop peu de temps pour ça.. merci!!

11:59 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Si ça se trouve tu as déja été sollicitée et je sais que tu n'as pas beaucoup de temps mais le nouveau jeu fait rage et c'est à mon tour de te taguer :) un petit tour sur mon blog t'aidera à comprendre en quoi cela consiste si tu n'as pas deja vu passer le jeu ;)

7:23 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

les souvenirs se cachent dans le coeur... plus on a de l'un plus on a des autres. jolie recette. joli récit.

7:27 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

j'adore les sardines ! une tortue dans mon jardin c'est quand tu veux!

1:02 PM  

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