A Turtle in a Kitchen

a déménagé

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Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: 48 heures-bouffée d'oxygène et quelquesTartelettes chococaramélait d'un dimanche ensoleillé de mars

mars 11, 2008

48 heures-bouffée d'oxygène et quelquesTartelettes chococaramélait d'un dimanche ensoleillé de mars

Avant de faire ma virée bretonne, je vous avais promis de vous raconter quelques rencontres. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas cédé à cet exercice si particulier qui consiste à raconter ici les rencontres que je fais grâce à cette chose si particulière qu'est le blog. Comment une zone qui pourrait être le sommet du narcissisme et de l'égocentrisme, peut créer du lien social et générer de vraies amitiés? Ceci vaudrait sûrement une belle réflexion, que je laisse aux plus téméraires. Pour ma part, je me bornerai à vous dire ce que m'a inspiré une certaine virée parisienne.

Mettons nous dans le contexte. Début février, mes travaux universitaires m'offraient l'opportunité de faire une virée impromptue à Paris. Ni une, ni deux, j'en ai informé quelques bloggeurs, espérant pouvoir mettre un visage sur le nom d'un certain nombre d'entre eux que je n'avais pas encore eu le plaisir de rencontrer, et croiser ceux que je connaissais déjà et vois trop rarement. Patrick, que j'ai la chance de très bien connaître (la Bretagne, forcément...), s'est aussitôt chargé d'organiser pour ma venue une rencontre au delà de mes espérances (dont il vous en a déjà parlé ici ). Très vite informée que l'une de mes soirées allait ainsi me permettre de rencontrer pas deux, pas trois, ni même quatre, mais huit bloggeurs, dont 6 que je n'avais encore jamais vu, j'étais déjà au comble du bonheur. Orchestrée par lui, la rencontre devait en effet réunir Adèle, Mathilde, alias Omelette, Lilo, Marion, Tit', Béatrice, Cécile, et Dorian, rien que ça!

J'aurais pu alors me dire que rencontrer autant de bloggeurs était déjà le summum, mais non... Que voulez-vous, l'opportunité était trop belle pour que je ne l'exploite pas au maximum. Et ce, d'autant plus que je savais que Brigitte était à la même période de passage en Métropole: hors de question de la louper! Par ailleurs, j'avais promis à Emilie que je ne manquerais pas de passer la voir si je passais par Paris... Au fil des heures, et compte tenu des réactions très enthousiastes de mes amis bloggeurs, j'ai dû me résoudre à l'évidence... 24 heures pour voir tout ce petit monde était bien trop court! Plutôt que de passer seulement une journée à Paris, comme ma réunion universitaire me l'imposait, il me fallait exploiter à fond cette virée, et débarquer la veille du rendez vous, pour repartir le jour d'après. Et voilà comment, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'ai organisé 48 heures magiques en Terre parisienne....

Tout a commencé avec mon arrivée à la gare de Lyon, où ce cher Patrick m'attendait de pied ferme : en bon breton, il était prêt à pêcher dès l'arrivée la crevette que j'étais, perdue au milieu de la capitale. Aussi sec, nous nous sommes dirigés en voiture, s'il vous plaît (luxe ultime pour moi qui ne connait à Paris que les rames de métro), vers un bistro de son choix où nous attendaient patiemment Emilie et Anna, une ancienne bloggeuse, que je m'étais également promis de rencontrer si l'occasion se présentait. Euphorique, la Turtle.

Et ce, d'autant plus que débarquer ainsi, en milieu de semaine à Paris, avec pour perspective de ne rencontrer que des cuisiniers émérites, c'était encore mieux que faire l'école buissonnière....

De prime abord, la pauvre Emilie a été un peu décontenancée par mes fou-rires permanents ! Il faut dire qu'aussi bien entourée, je ne pouvais qu'être ultra naturelle et parfaitement à l'aise ! Rien ne m'arrêtait, je parlais aussi vite que possible, enchaînant les questions et les blagues, avec un enthousiasme non feint, encouragée par les réactions ultra-vives d'Anna qui s'est très vite avérée aussi loquace que moi ! Pour parfaire le tout, Patrick avait trouvé le lieu parfait pour cette rencontre. Sur ses conseils éclairés, nous avons toutes les trois dégusté, sans faiblir, de fabuleux faux filets, accompagnés de généreuses pommes de terres, tout ça soigneusement arrosé d'un fabuleux vin rouge... Bref, nous avons passé une soirée toute en générosité, les 48 heures parisiennes commençaient sur les chapeaux de roue!

Accueillie comme une petite reine pour passer la nuit par Patrick et ses deux perles (sa femme, Sylvie, et sa fille Mathilde), la soirée s'est prolongée très tard dans la nuit, tant nous avions de choses à nous raconter, ce qui ne m'a pas empêchée d'être dès le petit matin dans les rues parisiennes, attendant impatiemment de rencontrer Brigitte. Un kabig rouge a alors fait surface au milieu de la rue, et une fois de plus, la magie a opéré : la rencontre était à la hauteur de la générosité de cette grande dame, que je connaissais déjà par mails interposés, depuis plusieurs mois. Quelques heures à parler à bâtons rompus, autour de multiples cafés et du partage de quelques croissants bien beurrés, et il était déjà, hélas!, l'heure que je rejoigne mon rendez vous universitaire.

A peine le temps de me souvenir que j'étais aussi une juriste, venue avec une mission bien précise, et je m'engouffrai dans un immense bâtiment gris, où m'attendaient des gens aussi sérieux que leur attaché case. Mais, regonflée à bloc par la rencontre d'une personne rare, de celles que l'on ne croise sans repartir avec un petit supplément d'âme, je m'immergeais vaillamment dans 5 longues heures de réunion, sans pause et sans même un déjeuner pour me sustenter. Sortie totalement fourbue de cette réunion intense, mais largement victorieuse, il était juste l'heure de rejoindre Lilo, qui me proposait sans autre préalable de la rejoindre dans une charmante librairie...

Comme pour Emilie et Brigitte, je connaissais Lilo par son blog, les mails, et quelques coups de téléphone échangés depuis un certain Kiki. J'étais encore une fois tout bonnement ravie de rencontrer enfin cette dernière, que j'avais failli rejoindre cet été à Aurillac. Arrivée un peu avant elle dans la Librairie Cocotte, j'étais totalement sous le charme de ce lieu hors norme, où j'aurais volontiers passé des heures, afin d'apprécier toutes les merveilles de livres qu'elle recèle, dans une ambiance parfaitement cosy, doucement parfumée par des odeurs de muffins s'échappant doucement de l'arrière cuisine... Lorsque Lilo m'y a finalement rejointe, nul besoin de présentation, aucun préalable en fait. Illico, j'ai ressenti cette impression si unique que j'étais avec une amie de longue date. Après quelques minutes, bien trop courtes pour les deux boulimiques de lectures et de cuisine que nous sommes, passées dans ce lieu magique, il était déjà l'heure de rejoindre Patrick.

Après nous avoir accueilli chez lui pour un apéritif délicieux, il avait réservé pour cette rencontre un restaurant libanais hors normes, où tout n'était que plaisir du goût et des sens: hoummous à se damner, aubergines grillées en ratatouille, brochettes d'agneau et de poulet et autres taboulés libanais tout en parfums, accompagnés de généreuses cheese naans, heureusement pour moi que j'avais diété dans la journée, fait qui me permettait de satisfaire pleinement mon absolue gourmandise!

Au delà de l'orgie gastronomique, comment décrire cette magnifique soirée, où j'ai partagé dans une ambiance archi-bonne enfant quantités de conversations passionnantes, ponctuées de fou-rires et de pétulants jeux de mots, comme un poisson dans l'eau au milieu de ces huluberlus tous réunis par une même passion?

Très difficile de vous décrire le regard attentif de Dorian, l'oeil malicieux de Tit', la délicatesse de Cécile, la gouaille d'Adèle, le rire de Marion, les conversations enflammées de Lilo, le sourire de Béatrice, la finesse de Mathilde et l'immense satisfaction se lisant dans les pupilles de Patrick, trônant en patriarche au milieu de l'immense tablée, tout heureux de voir que l'alchimie était bien au rendez-vous... Une nouvelle parenthèse enchantée, où j'aurais voulu avoir quelques instants les pouvoirs d'une Morgane, capable d'un coup de baguette magique de suspendre le temps... La soirée s'est finie chez Marion, qui nous accueillait, Lilo et moi, dans son petit intérieur parisien si charmant, pour nous permettre de prolonger encore un peu nos beaucoup trop courtes retrouvailles. Après quelques heures de sommeil, il était déjà temps pour moi de quitter à regrets les filles pour prendre le chemin du retour. Les yeux encore plein de toutes ces visages, la tête posée contre la vitre du train et le sourire aux lèvres, j'ai laissé tous les moments forts de ces 48 heures me gagner. Une parenthèse si dense et riche qu'en posant le pied sur les terres lyonnaises, j'avais cette impression rare de m'être échappée plusieurs semaines...

48 heures aptes à vous donner irrémédiablement confiance en la nature humaine et en la vie....

Et, le week end dernier, en passant plusieurs heures aux fourneaux, pour préparer quelques bonnes petites choses pour l'anniversaire de ma Ratatouille (17 ans, ça se fête quand même!), c'est à toutes ces personnes exceptionnelles que j'ai pensé, émue de me dire qu'il y a trois ans, en découvrant subitement que j'aimais cuisiner, je ne pouvais imaginer tout ce que cette découverte allait m'apporter... ah, ça non!

C'est donc à tous ces êtres hors normes que je dédie cette petite recette, concotée samedi pour l'occasion. Elle est née de mon envie de réaliser des petites tartelettes au bon goût de réconfort. Pour ce faire, j'ai piqué la recette de pâte sablée du grand Bras, celle qu'il nous livre dans son livre Petits festins et desserts, acheté sur les très bons conseils de ce bon vieux Tit', et que je vous recommande chaudement. Pour garnir cette pâte fabuleuse, j'ai eu envie d'utiliser le péché de gourmandise de Pôpa, le lait concentré sucré, auquel j'ai, en grande gourmande, ajouté quelques carreaux de chocolat blanc et pignons grillés, pour un résultat à la hauteur de mon envie de faire un grand plaisir à mon petit frère, devenu si grand...


Allez, en voiture, Maestro!





Ingrédients:

Pour la pâte sablée:


  • 200 g de farine
  • 130 g de beurre demi sel
  • 40 g de jaune d'oeuf
  • 60 g de poudre d'amandes
  • 90 g de sucre


Pour la garniture:

  • 1 petite boîte de lait concentré sucré
  • 100 g de chocolat blanc
  • 8 cl de crème liquide
  • 30 g de beurre demi sel
  • 30 g de pignons (facultatif)

Marche à suivre:

  • Préparer la pâte sablée: mélanger la farine, le sucre, le beurre mou en morceaux, de façon à obtenir un mélange sableux, et ajouter enfin rapidement les jaunes, sans trop travailler, former une boule et réserver au frais au moins une heure
  • Dans une casserole qui n'attache pas, faire chauffer le lait concentré sucré en remuant tout le long avec une spatule, pour ne pas que le fond accroche et brule (là, j'avoue que j'ai eu quelques difficultés, vu les casseroles que j'avais sous la main, j'ai donc fait chauffer au bain marie, de façon à limiter les dégâts), jusqu'à l'obtention d'une pâte moelleuse, proche du caramel, intégrer alors le chocolat blanc, coupé en morceaux, ajouter petit à petit la crème, cuire encore une dizaine de minutes en remuant toujours sans cesse, et terminer par le beurre salé et les pignons, préalablement grillés à sec dans une poêle, réserver
  • Faire préchauffer le four th 7
  • Etaler la pâte sablée et découper des petits ronds pour emplir des moules individuels, ou un grand cercle, si vous optez pour une tarte individuelle
  • Faire chauffer à blanc la pâte une quinzaine de minutes, jusqu'à ce qu'elle soit légèrement dorée
  • Verser au coeur de chaque empreinte le mélange au chocolat blanc et cuire une dizaine de minutes, jusqu'à ce que le dessus soit bien doré
  • Laisser refroidir et placer, si possible, une heure au frais
  • Déguster sans aucune modération, de toute façon, ce n'est pas possible de faire autrement!

Bilan des courses:

La pâte sablée est aussi merveilleuse qu'elle en a l'air. Friable sous la dent, livrant son bon goût de beurre salé, subtile et sublimée par la présence du sucre, elle est une de celles que je préfère. La présence du lait concentré sucré permet à la garniture d'avoir une texture un peu "schewy", proche de celle du caramel au beurre salé, en moins dense. Le chocolat blanc y révèle son extrême douceur, sans être pour autant écoeurant. Les pignons jouent les intrus, craquant sous la dent et ajoutant leur saveur de pin, me rappelant mes origines maternelles et catalanes.


Nous avons dégusté ces tartelettes avec la fabuleuse mousse au chocolat noir de Turtle's mum, l'association des deux nous donnant cette ineffable impression de pure décadence que seuls procurent les plus gourmands desserts....


Alors, convaincus?






Conté par Alhya at 3/11/2008 10:31:00 PM

51 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Zou, cela sera aussi une de mes recettes, j'adore ...Je viens de faire un article et j'ai mis ton lien...C'est l'histoire d'un cake merveilleux...sourire....Bonne soirée

10:45 PM  
Blogger La cuisine des 3 soeurs a dit...

Ton récit confirme mon impression d'être accueillie dans une sacrée famille où partage et rencontres ne sont pas de vains mots. Au passage, ta tartelette me paraît fort délectable, oui malgré l'heure tardive.

11:59 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Il ne m'a pas fallu 48h pour tout lire, mais presque;-)
Je garde surtout de tes tartelettes la recette de la pate et la presence des pignons!

12:37 AM  
Blogger lydian a dit...

Convaincu et déjà addict!
Tu me donnes envie avec tes 48h magiques, ça a dû être un formidable moment!
bise

6:43 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

48 heures aussi merveilleuses ne pouvaient que t'inspirer un si sublime dessert !!

8:12 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Que de jolis souvenirs...
Aujourd'hui nous vaons un déjeuner de merveilles avec un invitée de marque, ça devrait être chouette !
Ta ratatouille a dû adoré ces tartelettes décadentes à souhait !

8:28 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ca fait tellement envie, et la tarte et la rencontre!!!!!!!!!! Au plaisir de te rencontrer un jour sur Pris ;-)

Bises la bretonne!

Lisanka

8:44 AM  
Blogger fabienne a dit...

et oui...il est des ces instants qui font que le vie est un truc drôlement chouette. Avec tout ce que les partages virtuels m'ont déjà donné en un an, je me dis que la real, c'est sans aucun doute...comme tu le dis si bien.On est bien ici tout de même, c'est un petit coin sympatoche à souhait En espérant pouvoir un jour partager un peu de réalité avec toi et plein d'aitres, bizooo pour toi. Un gros pour la Ratatouille qui a bien de la chance...

8:54 AM  
Blogger Provence a dit...

Complètement convaincue. Merci

9:10 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je n'ai pas encore acheté mon journal, mais j'ai lu avec beaucoup de délectation ton billet qui est l'image d'Epinal de la blogosphère culinaire... Alors, pour accompagner mon café j'ai dégusté virtuellement une part de gâteau... La journée commence parfaitement bien...
Bonne fin de semaine...

9:12 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Totalement convaincue , j'imagine le délice que doivent être ces tartelettes. ;-)

9:27 AM  
Blogger Flo Bretzel a dit...

Que de rencontres magiques en si peu de temps. Grâce à ta narration, on s'y croirait! Quand aux tartelettes, elles sont gourmandes à souhait...

9:28 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu as vraiment un don pour trouver les mots permettant de relater ces moments magiques pourtant si difficiles à décrire!!

9:43 AM  
Blogger Claude-Olivier Marti a dit...

Convaincu par ?!? Ta descriptions de ta fabuleuse virée sur Paris ou par la recette ? Les deux pour le coup, on s'y croirait...j'aimerai aussi bien m'y croire pour la tartelette ;-) biz et très bonne journée

11:17 AM  
Blogger Mamina a dit...

J'espère que le jour où on se rencontrera, enfin, l'enthousiasme sera aussi au R-V. Ceci dit, pour ma poart, il est des rencontres f qui restent pour moi suffisamment fortes pour que je ne l'exprimez qu'en peu de mots. le reste relève de l'intimité. Elles se reconnaîtront si elles te lisent.

1:40 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu nous rever de rencontres pareilles, que faire alors quand on est loin de quelques milliers de km? On se console avec une bonne recette comme celle la:):):)
Bises!

1:45 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tu nous fais rever de rencontres pareilles, que faire alors quand on est loin de quelques milliers de km? On se console avec une bonne recette comme celle la:):):)
Bises!

1:47 PM  
Blogger Sophie François a dit...

On s'est loupées à Paris, on se verra à Lyon ! Enormes bisous. A très bientôt.

4:33 PM  
Blogger Eglantine a dit...

Tu as formidablement bien raconté ta journée à Paris et ces tartelettes.... surtout la dernière photo.... grrrrrr, j'en veux !

8:15 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

En te lisant j'ai [presque] l'impression d'avoir été en votre compagnie !!
Au plaisir de te rencontrer un jour prochain et merci pour ta délicieuse recette...

Bises

Inoule

9:43 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ben non, pas convaincue : moi, le chocolat blanc, j'ai beau essayere, j'y arrive pas ! Je n'aime vraiment pas ça !

11:27 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Oh que oui, je suis convaincue sans nulles doutes ! La décadence à l'état pur j'adoooooooore :-))))
J'ai beaucoup aimé le récit de tes rencontres parisiennes. En espérant peut être en faire partie une prochaine fois ;-)
Merci pour ton com' qui m'a fit beaucoup de bien.... Bizzzzz

11:41 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est beau comme un conte et c'en est un ... qui se termine en beauté après tant de si belle et bonne compagnie.
Sur une phrase superbe ...
Merci à toi !

7:11 PM  
Blogger Patrick CdM a dit...

Merci de me faire revivre ces bons moments, un seul truc à te dire de la part de nous trois : reviens dès que possible! Quand même, si un jour je monte un business événementiel ou de tour operator, je t'embauche illico comme attachée de presse, je suis presque gêné par tant de gentillesse, et peut être cela répond-il à ta question du premier paragraphe. Sincérité et générosité, points communs, Bretagne, cuisine, humour, écriture etc., c'est dans les blogs comme dans la vie, une jolie alchimie quand tout est en phase. N'empêche que sans nos blogs, je n'aurais jamais eu l'idée d'aller pêcher la crevette à la Gare de Lyon, et vraiment, j'aurais raté quelque chose de très chouette! Bises, tu m'as donné bien chaud au coeur sur ce coup là.

9:10 PM  
Blogger Miechambo a dit...

Totalement convaincue. Et comment ne pas l'être par un tel enthousiasme !!!
48 heures de bonheur ça ne se boude pas. En attendant d'autres rencontres j'ai pris ta recettes de tartelette pour patienter.
Bises
Michèle

10:20 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

à quand d'aussi belles rencontres dans notre province !! je suis comme Soulafa je vais me consoler avec ta petite recette très sympa et le reste de ton blog !

1:59 PM  
Blogger senga a dit...

Sous le charme de cette rencontre et des tartelettes d'enfer ! Je pensais justement à toi car je pars tout à l'heure passer un WE à Lyon et dîner ce soir dans le restaurant de mon fils...

4:22 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

il y a longtemps que je ne te l'ai pas dit ,mais c'est toujours un réel plaisir de te lire !

10:05 PM  
Blogger guylaine a dit...

Tiens j'avais justement envie de ce type de dessert ! Merci à toi et bon week-end, bisous!

1:08 AM  
Blogger annie dedicacessen a dit...

Un jour, quand je serai grande, je n'aurai plus peur des renards et peut-être que je pourrai sortir de chez moi, pour vous rejoindre.

9:47 AM  
Blogger Brigitte a dit...

Heureusement que patrick est là pour m'informer de ton billet, toujours ce fichu décalage horaire !
Le kabig est certes,rangé mais la magie de la rencontre toujours aussi présente
C'est bons ces échappées dans le monde blogoréel quand tout est aussi parfait....
Trés émue par tous ces compliments, mais 1.63m je ne suis pas si graaande :)
bises ma toti

2:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Convaincue? OUI!
Cath

7:06 PM  
Blogger Sha a dit...

Grandiose ! De la rencontre au dessert, du pur bonheur

10:42 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Whaou ! Décidemment, ces recits de rencontres entre blogueurs convertiraient bien la sauvage (timide ?) que je suis à ces RDV visiblement exceptionnels.

10:04 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Sympa la rencontre ! et pour le dessert rien à dire ah si c'est le top du top, kenavo et bon dimanche !

12:18 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Une rencontre et un récit aussi délicieux que ces tartelettes!

10:23 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Mais aussi je m'étonne toujours autant que la blogosphère puisse se faire rencontrer tant de gens qui ne seraient pas connus sans la toile.
C'est beau.
Et puis voir une turtle se transformer en crevette sur un quai de gare, ça devait franchement valoir le coup d'oeil !!

5:11 PM  
Blogger nuage de lait a dit...

j'ose imaginer une de ces tartelettes dans mon assiette.. enfin... plutot dans mon bec ;-))
magnifique billet comme d'habitude!
bises
jojo

7:58 PM  
Blogger Dorian Nieto a dit...

Finalement le plus difficile c'est justement de ne pas arriver à voler de petits moments plus particuliers où l'on pourrait papoter avec les uns et les autres mais seulement avec eux... alors gaffe à la prochaine rencontre moi je risque de venir avec une baguette magique ,-) !

10:18 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Que de bonnes choses dans ces tartelettes ... magiques comme les rencontres que tu as pu faire !
J'aimerais bien me les mettre rapidement sous la dent ... les tartelettes bien sûr ! ;o)

11:40 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je reviens car l'autre jour impossible de laisser un commentaire...
En lisant ton texte j'avais presque l'impression d'avoir partagé ces moments avec vous, merci ! Et ta recette me fait fondre, comme d'hab !!

Bisous

11:50 PM  
Blogger Hélène (Cannes) a dit...

T'as tout compris ! ;o) Je n'ai plus une minute à moi, en ce moment .... mais je viens de me poser un instant pour te lire et ça m'a fait du bien ! ;o)
Bisous
Hélène

8:08 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Comment ça devait être trop sympa !!! C'est ça qui me manque un peu dans mon ile !Partagez des expériences culinaires avec les autres blogueurs et pouvoir enfin mettre un nom sur un visage ! Merci pour avoir partager ce moment avec nous !
Bises

10:34 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ca a l'air génial ces rencontres, tout le monde a l'air de bien s'entendre ( ou presque lol ) à chaque fois :)

Pour ces tartelettes, c'est un appel que tu me lances ! Tu as forcément envie que j'aille cuisiner, avoue le ! :p

La pâte sablée me fait fondre, je trouve que c'est déjà une véritable gourmandise à elle seule, mais avec cette garniture douce et crémeuse, je ne pourrai y échapper !

NB : Au sujet des carrés framboises & amandes, tu vas hurler de rire mais comme toi, j'ai déjà imaginé une version aux marrons ! Et oui, à la maison, les hommes en sont fans :)

Bises,

1:44 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Convaincu! Tes tartelletes sont magnifique, lumineuse et doré comme j'aime! Miam!! Bonne continuation et n'hésites pas,si tu veux à venir faire un tour sur mon blog.

2:25 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ahahaha ! Comme moi !

Je vois ça plutôt dans la partie cheesecake ( qui sera du coup un peu augmentée ) avec dans la base gâteaux, des éclats de marrons glacés ( et je vire les amandes bien entendu ! ). Voilà ce à quoi j'avais pensé !

On est connectées dis donc :p

2:47 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Pareil encore une fois !

J'ai noté la recette : j'ai mis les pépites de choco noir en options. Les marrons glacés en éclats en obligé, et j'ai mis bien sur, dans la base gâteau, 1 càs de rhum ambré ( ça va bien avec le marron :p )

Ya plus qu'à !!

3:21 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quelle chance ces rencontres. Je regrette de ne pas avoir assez de temps...J'espère qu'un jour nos chemins se croiseront.

7:47 PM  
Blogger Tit' a dit...

Hou, la honte ! Mais, ça fait combien de temps que j'ai déserter la blogosphère, moi ?! Bah voui tiens, au moins ça !...
Même pas pris le temps depuis cette FORMIDALEUBEULEU soirée de te dire comme j'étais heureux de t'avoir rencontrée. Pat' mon pote me le disait sans cesse : "Ah, si tu pouvais connaître O... Pardon, la Turtle, tu verrais, c'est une fille extra" Et pour sûr !
Et pis tiens, faudrait peut-être que je poursuive ma lecture du Bras, j'ai pas atteint cette page là, dis moi.
Bon, un jour je reviendrais sur la blogosphère, mais pour l'heure, j'ai moins la tête à ça.
A tchao !

3:26 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est vrai que cette rencontre était ma foi fort sympatique :)) Entre la librairie, le métro, l'apéro chez Patrick, le resto, le squatt chez Marion, tout s'est enchaîné à une vitesse folle mais dans la bonne humeur et comme tu le précises, avec un truc qui fait que ça passe tout seul, sans effort ;) A refaire aux beaux jours entre gémeaux de la blogosphère, la liste est longue !

9:46 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Mousse au chocolat noir en sus ? Oups, on ne s'en fait pas chez la turtle...et on a bien raison! Elles ont l'air délicieusement décadente ces tartelettes!!!

11:51 AM  

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