A Turtle in a Kitchen

a déménagé

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Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: Navarin d'agneau, légumes anciens dorés au thym et au laurier, pour un souvenir de vacances

octobre 08, 2007

Navarin d'agneau, légumes anciens dorés au thym et au laurier, pour un souvenir de vacances

Aujourd'hui, pour remettre un pied énergique dans la blogosphère culinaire, j'ai choisi de participer à un jeu lancé il y a peu de temps.


Ce dernier est organisé par 750 g, site de cuisine qui m'avait fait le plaisir de me contacter l'année dernière pour réaliser une petite interview (ça, avouez que c'est la classe!! A rajouter éventuellement dans le cv, ou à préciser dans le cadre d'une entreprise-séduction, on a jamais trop d'argument vendeur) et organise depuis quelques mois des concours. J'avais loupé les précédentes éditions, par manque de temps, mais comme celle-ci a pour objet les souvenirs de vacances et qu'il se trouve que je rentre précisément de mes vacances, allons-y gaiement! Bon, étant donné que mon blog est en vacances permanente depuis fin juillet, je ne vais pas vous refaire le coup de vous parler de la Bretagne. Non, en revanche, bien envie de vous causer un peu d'un petit plat réalisé là bas et qui me rappelle une fabuleuse soirée de la mi-septembre, au cours de mes vraies vacances volées à l'heure où tous avaient repris le chemin de l'école...

-J'ai bien failli faire d'une pierre deux coups et tenter de participer au jeu lancé par Murielle et Stanislas, Mille et une escales en Bretagne, puisque je l'ai réalisé là bas, mais j'ai eu beau me creuser la cervelle, impossible de faire passer un navarin d'agneau aux légumes anciens pour un plat breton, même si, en l'occurrence, deux bretons forts respectables ne se sont pas remis de sa découverte, ça me semblait quand même un peu léger, comme argument!-.


Ce souvenir là commence par le prêt d'un plat en terre magnifique.
Ah non, pour être tout à fait exacte, il y avait eu ce dîner, quelques semaines auparavant, partagé dans une maison du bonheur, où la cuisinière, entre les emplois du temps saturés de ses enfants et malgré les heures passées à la plage, avait réussi à concocter un de ces repas traditionnels, aux saveurs inégalables, à l'authenticité aussi développée que la générosité chaleureuse qu'il procure quand on s'en délecte. Cette amie nous avait réuni, à l'heure où le soleil se couche juste derrière l'immense rocher du Castel, toujours rougeoyant dans son dernier effort contre l'obscurité, autour de sa grande table en teck, sous l'auvent de la petite cabane en bois, au fond du jardin, pour que l'on savoure quelques verres bienvenus (je ne veux rien entendre sur la prétendue tendance alcoolique d'une certaine Turtle rentrée de Bretagne : le vin, c'est couleur locale, là bas, je m'adapte c'est tout) , avant de dévorer dans la fraîcheur humide de la nuit, un sublime navarin d'agneau.

Il faut que je précise que si, longtemps, la cuisine traditionnelle m'a intimidée, c'est que je n'ai pas appris dans la chaleur d'une cuisine hivernale comment préparer les ragoûts et autres pot-au-feu dont le secret se cache dans les vieilles marmites, dont les ingrédients et le secret sont chuchotés à l'oreille ou transmis, recette griffonée sur un papier centenaire. Je n'en connais ni la langue, ni la danse des ingrédients, et c'est toujours avec respect et émotion que je déguste ce genre de plat.

Au mois de septembre, en sillonnant les routes du nord de la Bretagne, nous avons croisé sur notre chemin quelques unes de ces personnes rares, celles dont la générosité transparaît dans la cuisine, qui vous convient de manière impromptue à partager la soupe maison qui mijote, sans hésitation, et partagent naturellement la chaleur de leur foyer rayonnant de joie de vivre, simple et définitivement accueillant. C'est alors que la magie qu'opère cette cuisine là m'est brusquement apparue -si vous ne voyez pas le lien entre l'accueil impromptu et ces plats mijotés qui séjournent dans des grands plats en terre ou des marmites en étain, c'est que vous avez rarement franchi le pas de ces vieilles maisons bretonnes là-. J'ai donc ressenti, un beau matin, une brusque et furieuse envie de passer à l'acte, enfin. A moi, le navarin d'agneau.

Pour la petite histoire, j'avais choisi de faire ce dernier alors que deux convives étaient de la fête, ce soir là. Lorsque, la veille, j'avais émis l'idée de réaliser un navarin, tranquillement installée devant le feu, Pôpa s'était contenté d'un :
- "Navaquoi?"
Ok, l'homme n'avait pas dû sortir de ses cavernes depuis 45 ans....
- tu veux pas faire des galettes? c'est bien, des galettes (de blé noir -ndlr)
- non, c'est bien l'agneau, ça change
- ben, si tu veux...., avait-il concédé, avec ce ton si engageant qu'il prend quand il sait qu'il va falloir céder, mais que ça lui dit rien qui vaille, pour ajouter après un silence, "ou on fait des galettes..."

Cette entrée en matière n'avait pas précisément pour effet de me rassurer. Vous comprenez, quand vous feigniez courageusement, pour les besoins de la science, ou de votre palmarès culinaire personnel, de vous lancer et que vous vous retrouvez alors en position de convaincre un peu téméraire que vous avez raison d'oser... une fois l'argumentaire fini, vous vous sentez un peu p'tiote dans votre grande cuisine avec vue sur la mer... Vous vous imaginez déjà en train de sacrifier un agneau qui, comme dans la fable de Jean de la Fontaine, tète encore sa mère, sur l'autel de cette nouvelle expérience.

Ce soir là, tournant une bonne demi-heure l'idée dans ma tête, j'avais fini par conclure avec moi-même, pour avoir une chance de m'endormir, "nous verrons demain, selon l'envie..."

Le jour J, après avoir passé une petite heure à barboter dans l'eau d'une piscine d'eau de mer, avec vue sur la Manche et les Pink stones, à découvrir aux côtés d'une nuée de femmes ayant deux fois au moins mon âge, l'aquagym (oui, la turtle a eu quelques vélléités sportives pendant ses vacances), je suis rentrée chez moi, en faisant un petit détour par le petit marché de mon paradis breton. Là, sous un agréable rayon de soleil, contrariant la légère fraîcheur du mois de septembre, marchant tranquillement au coeur de ce marché restreint dans sa version automnale, mes yeux ont croisé l'étal coloré d'un producteur présentant ses légumes anciens, tous sublimes. Cédant à mon envie irrésistible, j'ai acheté, un à un, les légumes voués à se marier à ce navarin d'agneau, né dans mon esprit et définitivement adopté dans l'instant.
Et tant pis si mes convives étaient pour l'occasion deux bretons peu férus de légumes, peu aventuriers, à la dent solide autant que dure! Tant pis si mon comparse de vacances, était plus emballé à l'idée d'une bonne galette de sarrasin oeuf-fromage qu'à celle du navarin. Je me sentais tous les courages. Mon plat serait bon, je le sentais... et l'on se trompe rarement dans ces cas là, n'est ce pas?


Et c'est ainsi qu'est arrivé mon premier Navarin d'agneau aux légumes anciens dorés au laurier et au thym. -Si je dis "mon", c'est que, sans recette en Bretagne, je n'ai suivi que les conseils donnés par la propriétaire de ce sublime plat en terre et mon instinct du moment. Je ne peux certifier que ce dernier respecte les règles de l'art en la matière....-


Ingrédients: pour trois bretons découvrant les légumes anciens et le navarin et une Turtle, trop fière
  • 1 kg d'agneau (si vous êtes comme moi -i.e. que vous ne savez pas ce qu'il faut comme morceau de l'agneau ndlr-, vous précisez bien au boucher que c'est pour un navarin, comme ça, pas de risques !)
  • 4 petits navets tout jeunots et à la belle allure rosée
  • 2 patates douces bien charnues et rebondies
  • 2 grosses carottes sablées (parce qu'un peu de sable, en Bretagne, ça n'effraie pas la Turtle)
  • 1 panais
  • 1 gros rutabaga
  • 3 belles échalotes (les moches sont proscrites)
  • 2 cubes de bouquet garni -laurier et thym- ou 1cube de bouillon de volaille (ou du vrai bouillon fait maison, mais pour moi, cette option sera celle d'une autre vie)
  • un peu de farine
  • du beurre demi sel de belle qualité (acheté sur le marché, une merveille...)
  • thym séché, feuilles de laurier


Marche à suivre:

  • Commencer par rouler rapidement les morceaux d'agneau dans la farine (ils ne vous en tiendront pas rigueur, et ça détend)
  • Faire chauffer une grande sauteuse anti-adhésive, à feu vif, y jeter une belle noix de beurre pour qu'elle chante
  • Lorsque le beurre commence à fondre, placer côte à côte les morceaux de viande dans la sauteuse, et les faire dorer, toujours à feu vif, sur toutes les faces
  • Placer les morceaux ainsi dorés les uns à côté des autres dans le plat en terre, avec grande application
  • Peler, laver et couper les légumes anciens en gros carrés, à peu près de taille égale. Emincer les échalotes selon votre goût (j'avais laissé les morceaux assez gros, pour que l'on retrouve ces derniers une fois le plat mijoté).
  • Refaire fondre une belle noix de beurre dans la sauteuse, après l'avoir essuyée à l'aide d'un sopalin si nécessaire, y ajouter le thym et les feuilles de laurier et faire revenir d'abord les échalotes, toujours à feu vif, et une à deux minutes après, les légumes anciens. Le but n'est pas de les cuire, seulement de les faire dorer.
  • Une fois fait, placer les légumes au dessus de la viande, dans le plat en terre et mouiller un peu le tout à l'aide soit d'un peu de bouillon de volaille, soit d'un peu d'eau dans lequel on a fait fondre les cubes de bouquet garni, si vous optez comme moi pour cette solution
  • Couvrir le plat en terre de son couvercle et placer dans le four, th 4 ou 5, autour de 140 °C, durant au moins deux heures. Pour ma part, j'ai dû laisser cuire le tout 3h à 3h30, et je recommande donc d'en faire autant (pendant ce temps, yeuter la mer, mi-endormie sur un transat, en imaginant les autres au boulot).
  • Servir dès que les invités ont fini l'apéro et ne résistent plus à la sublime odeur émanant du four, dans des assiettes creuses, pour les remplir généreusement, comme il se doit.

Bilan des courses:

Je vous le dis tout net, sur ce coup là, je me suis tout simplement épatée! Après avoir commencé par se lancer modestement, le coeur vaillant mais le regard disant "quand faut y aller, ...", les deux bretons, soit disant peu adeptes de l'originalité et des légumes, y sont revenus pas moins de trois fois, faisant un sort à ce plat, jusqu'à racler le fond du plat en terre, parce que "ce serait dommage, vraiment, d'en laisser". Lorsque la femme du breton a osé dire "et bien tu vois, tu avais faim, finalement", le breton lui a alors répondu "ah mais moi, j'ai toujours faim, quand c'est bon". La conversation a alors tourné quelques minutes autour d'une question fondamentale : était-ce les vertus d'une bonne cuisinière ou celle d'une cuisson dans un plat en terre?, tranchant sur un cinquante/cinquante. Puis, mon breton de père, repus, m'a lancé un discret "tu m'apprendras, dis, ton navachose, pour cet hiver?", et j'ai souri.

Il y avait de quoi être fiérote et pour tout dire, ma jubilation était à la hauteur de mon appréhension de petite fille ressentie face à ce grand plat en terre, encore vide, quelques heures auparavant.
J'étais fière et moi même emballée, tout comme la quatrième convive, soit dit en passant. Le plat était exactement tel que je me l'étais imaginé, me baladant sur ce marché, mes légumes anciens à la main.

Ces derniers, comme confits par la lente cuisson et gorgés de la seule matière grasse de la viande, avaient l'air presque caramélisés, avec leur petite note sucrée pour certains, leur goût de noisette ou d'artichaut, pour les autres, ou encore leur saveur surprenante, un brin piquante, celle des panais. Ce mélange mi-sucré, mi-salé, mi-doux, mi-typé, s'alliait à merveille à la force de l'agneau, fondant à souhait, se détachant allègrement, dès l'approche de la fourchette, en fins morceaux irrésistibles. J'avais choisi de ne pas utiliser le bouillon de volaille mais des cubes de bouquet garni, pour ne pas nuire aux saveurs de la viande et je n'ai pas regretté, le thym et le laurier soulignaient parfaitement, dans leur simplicité, tant l'agneau que les légumes. Au fond du plat, le jus qui en résultait et que j'avais pris soin de verser sur les assiettes, n'en était que plus délicieux...

Avez vous remarqué combien, lorsqu'on partage un de ces bons plats, généreux, savoureux, réconfortants, la conversation se déchaîne, s'envole au rythme d'un rire bonhomme, du tintement des verres qui se remplissent de vin et des fourchettes qui rencontrent l'assiette? Une image d'Epinal, ce repas volé dans mon paradis breton, au crépitement d'un bon feu de cheminée, nappé des anecdotes de ces quatre brisquards, justes heureux de se retrouver une dernière fois, à la fin de l'été...

Je précise que si vous voulez voter pour cette recette (ou d'autres d'ailleurs :)), c'est par ici.

Conté par Alhya at 10/08/2007 11:53:00 PM

55 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Tu sais quoi? Je rentre un peu plus tôt que prévu, toute la journée j'ai eu l'intuition d'un billet sur "Turtle", première chose en arrivant (après au moins 5 ou 6 vérifications cet AM), voir si...alors yess!

Je les revois encore ces légumes dans une assiette au sud de la cuisine panoramique, et je ré-entends ta question sur le navarin dans la voiture, et moi comme un naze "c'est pas la saison du printanier".

Tu as bien fait de bousculer les caciques, en lisant ta recette, j'en saisi exactement les nuances, jusqu'à virer le bouillon de volaille pour faire de la place à des saveurs plus directes, bien vu!
N'empêche que t'as beau t'en défendre au tout début, il sent vraiment bon la Bretagne ton billet, plus çà va et plus j'ai envie de poser mes coudes sur ta table!

12:21 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Superbe recette et billet et superbe plat de l'Alentejo, digne des meilleurs plats cuisinés au four. Et avec l'océan, en prime, ce n'est que du bonheur. Il faut oser plus souvent! Bravo.

3:23 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tout pareil que toi ! enfin "tout"... non, mais disons que j'ai moi aussi un sentiment d'infériorité énorme quand il s'agit de ces bons vieux plats mijotés, patientant dans le four que chaque met prenne la saveur qui lui est propre, tout en s'imprégnant des autres : j'ai toujours l'impression que ça, seule ma maman pourrait le faire !!! Mais finalement, c'est faisable !
Et je dois dire que ton navarro (ah bon ? c'est navarrIN ? ah...) est franchement alléchant... J'aurais été un convive que j'aurais souri (sans S, même si c'est très mignon comme faute et que c'est pour cette raison que je la souligne ;o) et plongé mon regard, puis mes papilles, dans une grande louche !
Bon, c'est pas le tout mais je vais être en retard moi !!!!
Bonne journée !

6:26 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

j'aime ça les plats traditionnels, même si j'ai, comme toi une certaine apréhension à les cuisiner ;-) et ton plat en terre est magnifique! et ta recette bien sur, n'en parlons pas!
bises

7:14 AM  
Blogger Mercotte a dit...

Une rentrée en beauté appétissante et novatrice par tes choix ! bravo vont être contents à 750g !

7:17 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Que de bonnes odeurs pour commencer cette rude journée ! Le navarin d'ageeau est une valeur sûre et tous ces petits légumes oubliés. Un régal !

7:37 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Hummm... j'imagine l'odeur séchappant du four, un supplice !
Et pas de moches échalotes, d'accord !

7:50 AM  
Blogger Papilles et Pupilles a dit...

Moi aussi j'aime beaucoup les plats traditionnels et peut être encore plus à cette saison.

8:27 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les plats qui mijotent longtemps et tranquillemment que ce soit au four ou sur la plaque, non seulement sont les plus conviviaux mais aussi emplissent la maison de parfums qui ne peuvent qu'être une invitation à la dégustation. Elle est revenue la saison de ces plats et c'est tant mieux. Et cuits dans une cocotte en terre c'est le bonheur!

8:59 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quel bonheur de te lire! :)
J'aime ces plats mijotés, longuement, pas trop chaud, où les saveurs s'imprègnent... A ressortir encore et encore pour l'hiver!

9:01 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

En cette saison l'envie de plats réconfortants, traditionnels, c'est plus qu'une envie, c'est rassurant.... Je ne connais pas beaucoup finalement la cuisine traditionnelle, je ne cuisine que rarement un de ces plats que je déguste généralement le dimanche chez mes parents! Viendra mon tour.....
Bravo en tous cas pour cette réussite!

9:35 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quand tu vaincs tes craintes ça donne toujours quelque chose de formidable, encore une fois tu as franchi un nouveau pas dans ta cuisine et comme d'habitude ton pôpa a apprécié...

9:47 AM  
Blogger Tifenn a dit...

Ah oui, mmm, ça sent booonnn...

9:54 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Héhé ! Si la Tortue a préféré le navarin d'agneau au légumes anciens, le Tit'oiseau a préféré le navarin de veau aux légumes nouveaux. On échange ?
La cuisine traditionnelle française m'a également effrayé pendant pas mal d'années. Mes ziozios étant fort gourmands, je me suis souvenu que ma môman cuisinais blanquette, potée, pot-au-feu, boeuf carotte et autre navarin et que j'adorais ça. Je ne pouvais décemment pas les interdire de goûter à ces bons plats des jours froids, n'est-ce pas ?

10:08 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'adore tous ces plats qui mijotent longuement. Les morceaux de viande sont tendres, les légumes sont enrobés de jus parfumé, vraiment, ce genre de plat convivial. Par contre, je n'ai jamais goûté au panais, il va falloir que j'essaye :)

10:41 AM  
Blogger LILIBOX a dit...

j'adore ce genre de recette ,cela devait etre sucré-salé comme il faut et fondant, fondant .... .

12:30 PM  
Blogger Mamina a dit...

Ton plat est magnifique d'originalité juste contrôlée comme il faut. réinventer un classique printanier pour en faire un mets d'automne aux saveurs concentrées, voilà une idée turtlesque de première classe. Les vacances où tu as retrouvé le plaisir t'ont été plus que profitables et je risque fort, moi aussi, de venir pousser les coudes de Patrick pour me faire une place à ta table.

1:33 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Mio qui n'ai jamais cuisiné de plats mijotés qui, je l'avoue ne m'attirent guère, je me sens changer d'avis! Par contre pour le secret je crois qu'il ne tient ni du talent ni de la cocotte mais de la générosité et du coeur mis dans sa confection et son partage!!

1:42 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Votre navarin, breton et non navarais, nous navarine la papille à distance. Chpeau bas.

1:57 PM  
Blogger stef a dit...

quelle style, au fur et à mesure que j'avance dans ton récit, la faim monte en moi!! dommage je n'aime pas l'agneau!

4:35 PM  
Blogger Hilda a dit...

Ca me donne faim, et grande envie d'aller m'acheter un plat en terre comme cela. Bravo, c'est exactement le genre de plat que j'adore en hiver. Et puis ça réchauffe d'une autre manière quand on le réussit pour la première fois. =)

6:44 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Très belle recette, toutes fondante! Je ne connais pas ces légumes donc je n'imagine pas le goût mais le devine!

6:56 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Bravo, trop forte la turtle, car c'est pas facile a convaincre des bretons! Bon meme si tu decris a la perfection ton plat et que ca a l'air trop bon, ca me pose un petit soucis: j'aime pas l'agneau... Pratique lorsque le plat national des "grands bretons" c'est l'agneau a la menthe. M'enfin, tu sais que si la prochaine fois tu ne veux pas contredire ton papa tu peux lui faire des galettes (c'est toujours au sarrasin les galettes sinon c'est des crepes, enfin il me semble) tu lui en prepare et tu t'en sert pour faire des sushi bretons pour l'apero (tu mets ce que tu veux dedans, tu roules et tu coupes). Et puis apres il pourra toujours savourer ton navarin!

7:30 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Les plats qui MIJOtent, j'adore, foi de Mijo.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'imagine ton Pôpa faire ta recette du Nachose cet hiver et mettre les restes dans une galette.

9:28 PM  
Blogger Claude-Olivier Marti a dit...

...le vin, c'est couleur locale, là bas, je m'adapte c'est tout... je la ressortirais celle ci ^^! Je dois avouer que de base je ne suis pas très agneau. J'ai en très peu mangé jeune et parfois je me trouve des excuses pour ne pas en acheter mais vu ton billet et l'enthousiasme de tes heureux "goûteurs", je pourrais me laisser tenter! C'est fou comme ta plume peut influencer quelqu'un ;-) Bonne journée, biz!

10:45 AM  
Blogger Hélène (Cannes) a dit...

Chez nous, le navarin est aux petits légumes nouveaux ... Artichauts nouveaux, oignons nouveaux, pois nouveaux ... et se fait donc au printemps, avec les tout petits agneaux nouveaux ... J'aime bien ta version, aussi ... Mais dis, c'est quand que tu nous fais des galettes ??? ;o)))
Gros bisous et à bientôt
Hélène

11:38 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

"Je n'en connais ni la langue, ni la danse des ingrédients" mais dès que tu es entrée dans la ronde, je peux te dire que la salle des fêtes a connu une athmosphère tellement particulière. Le printemps qui revêt les saveurs automnales ancestrales: il faut s'appeler Turtle pour imaginer cela.
ps: ta table est grande????? on sait jamais que je m'y poserais également...
Bises et merci.

12:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'aime l'agneau et ton navarin me tente beaucoup...

6:21 PM  
Blogger veronica a dit...

bon comme on a une espece d'ete indien qui veut bien se prolonger ...je vais attendre avant de parer ma cocotte de tous ces beauc legumes et de ce charmant navarrin....bisettes

6:22 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est toute ma jeunesse que je retrouve dans ton plat. Et je te jure, j'arrive à deviner le goût de cette petite merveille !
Maman est la reine des plats mijotés et à mon plus grand regret, je n'arriverai jamais à l'égaler.

8:03 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

ce qu'il doit être bon ton navarin!! biiises micky

10:46 PM  
Blogger Sophie François a dit...

Il y a encore une place de libre à table ?

10:54 PM  
Blogger Claire P. a dit...

Oh Turtle tu m'avais bcp manqué!!
Bravo pour cette merveille! C'est follement appétissant, original, et j'en passe!
Et ton écriture si juste, unique et que je reconnaitrais désormais parmi mille! (rien à voir mais j'adore les miscellanées du dr Schott!). Quel bonheur de te relire! et bon courage pour la rentrée! chargée de td.. ce sera mon tour l'an prochain, si dieu (enfin Mr Mayer) le veut! ;)
PS: qu'est ce que je donnerais pour être une de tes étudiantes, pour rester à la fin du cours et parler popotte!

10:09 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

j'ai lu navarin ... alors je me suis dit bof ...
mais j'ai lu, parceque j'aime te lire (bien vu le bouillon dans une vie antérieure, etb puis t'es une pro pour faire manger des légumes aux hommes :op) et j'ai souri au fur et à mesure ...
et tu sais quoi , J'ai une envie folle de navarin d'agneau !!!! Pour un peu je prétendrai que j'ai toujours adoré ça :)))
Tu m'en fais quand ?

1:14 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Superbe interprétation ! Et les photos sont magnifiques, ce qui n'est pas évident pour ce genre de plat !

1:28 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ce genre de plat se fait avec beaucoup d'amour et de tendresse, et tu en as plein à offrir. Alors forcement c'est toutjours delicieux ce que tu fais!!!

3:32 PM  
Blogger senga a dit...

Belle recette, onctueuse et savoureuse avec ces petits légumes... Comme je regrette le pré salé de Plouguerneau !!

4:11 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ah un petit navarin et d'agneau. en accompagnement des petits légumes, pour une petite faim..mais grande par sa qualité. Bon week*end

7:02 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ben dis donc c'est que tu vas me faire aimer l'agneau avec ton histoire de navarin, qui l'û?? cru que Marité mangerait de l'agneau, bonne soirée

8:42 PM  
Blogger annie dedicacessen a dit...

Il est alléchant, ton navarin... Et il est chouette, ton souvenir. Je m'invite aux deux. Tu sais quoi ? Moi c'est la cuisine "moderne", rapide, juste saisie, daissstruckturet, bio, graineuse, légère, qui me complexe. Les plats qui mijotent trois ou quatre heure minimum, c'est mon truc, mon dada, ma culture, mon enfance.

12:52 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

et voilà j'ai loupé ta rentrée (trèes bonne)

9:51 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Alhya !!! Ton navarin est magnifique... je ferme les yeux et je peux presque humer son parfum ! BRAVO !

10:32 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ton classique revisité est vraiment appétissant, aussi bien le récit que les photos. Ces couleurs!...

9:58 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Une bien jolie recette pour ces légumes oubliés !

10:45 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

"Tu ne connais pas la danse des ingrédients", mais tu chantes si bien leur chanson!

11:54 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Un bon plat à faire mijoter, une belle idée qui sent bon dans toute la cuisine. J'adore les plats comme ça... Il y a Syrano qui passe sur ton blog et c'est super sympa, à ton image Alhya !

10:40 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Superbe recette et superbe prose...
Cath

10:03 PM  
Blogger confituremaison a dit...

Quand je fais ce genre de plat, j'aime particulierement regarder mes enfants se regaler. Tes petits navets tous confits, ils n'y verraient que du feu ;-)

10:27 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Des patates douces dans un navarin d'agneau... une recette du terroir revisitée qui me plaît bien!!! Quant aux navets... un régal...et un plat familial comme je les aime...tout simplement! Bises +++

8:26 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quelle jolie relation avec ton père tout de même, quel bien précieux ! pérserve le autant que ton enthousiasme, ta simplicité, ta générosité... Et vives les classiques de la gastronomie, moi c'est la blanquette que je fais à toutes les sauces en ce moment...

9:08 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

un bon plat qui mijote et qui réchauffe , c'est ce dont on va avoir besoin avec l'arrivée de l'hiver miam
anne

9:47 PM  
Blogger Hélène (Cannes) a dit...

Figure-toi que ce matin, il fait un temps presque breton, ici ! Chouette ! Enfin !!!! ALors je file au marché voir si je trouve de bons vieux légumes, et je me lance dans ton navarin. Jusqu'à hier, on mangeait encore dehors des tomates mozzarellla, alors je commençais à trouver l'été un peu long ... depuis juin 2006 ...
Bisous et bon week end
Hélène

10:28 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Le plat utilisé me rappelle mes vacances au portugal dans la famille de mon conjoint, j'en ramène à chacunes de mes escales. Ce navarin est vraiment réussi et je m'inviterais bien à en manger une assiette pleine !

12:34 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quel joli billet. Les recettes centenaires peuvent encore passer un siècle sans souci si on ne les oublie pas. Et toi tu y as mis particulièrement du soin et de l'amour à la réaliser, tant qu'à mon avis tu vas contribuer fortement à la perpétuation de cette recette. Bravo !

8:16 PM  
Blogger Alhya a dit...

Il me semble bien que sur ce billet j'ai un petit mot de tous ceux qui me sont le plus cher sur cette blogosphère (bon si toi, tu n'y es pas, ne t'inquiète pas, j'ai pas listé non plus, ça ne signifie pas automatiquement que je ne t'aime point :-)))
C'est toujours un immense plaisir de lire vos réactions, compliments et encouragements...
Dieu sait s'il y a des moments où j'hésite à publier... et Dieu sait combien ces petits mots me font dire systématiquement, mais si, fais le!
Alors un énorme bisou planté sur la joue droite de chacun de vous et à très vite!

9:36 AM  

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