A Turtle in a Kitchen

a déménagé

http://www.aturtleinakitchen.fr

Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: Apprentissage de la pêche à la crevette rose de Bretagne et Cuisson après pêche nocturne

août 20, 2006

Apprentissage de la pêche à la crevette rose de Bretagne et Cuisson après pêche nocturne


J'ai douze ans. Je suis seule, au milieu d'une mare d'eau, entourée de rochers couverts de goémons verts et noirs, immergée jusqu'aux genoux, mais le haut de ma combinaison de plongée est encore humide d'avoir malencontreusement rencontré l'eau suite à un passage délicat sur un goémon glissant. Il est deux ou trois heures du matin, ma lampe frontale a rendu l'âme, je ne suis éclairée que par la faible lueur de la lune, et j'écoute, inquiète, le clapotis de l'eau qui, progressivement regagne le terrain qu'elle a momentanément cédé à la terre, le cri soudain d'une mouette me faisant sursauter de temps à autre. Mon bras droit me fait mal d'avoir porté un haveneau qui me semble faire deux mètres et j'essaie de maintenir vaillamment hors de l'eau un panier vert dans lequel se battent en duel trois ou quatre pauvres crevettes que j'ai tant bien que mal réussi à prendre dans les mailles de mes filets, puis à sortir de là pour les mettre dans ce panier aux proportions telles qu'elles rendent ma pêche franchement ridicule. Je grelotte à présent, mi-terrifiée, mi-gelée, et j'espère, ô oui, combien j'espère bien vite apercevoir la lueur d'une autre lampe torche qui signifiera la fin de ma solitude face à cette mer immense...
Ceci n'est pas le récit de mon dernier cauchemar, mais les impressions que m'ont laissées ma toute première pêche à la crevette. Pas brillant, serez-vous tentés de me dire, et vous auriez raison. Pourtant, voici une tradition familiale (pas franchement permise, même si elle n'est pas non plus totalement illégale) auquel je ne déroge plus depuis ce tout premier baptême du feu. Pour mieux comprendre pourquoi la pêche de nuit sera toujours un passage obligé d'un séjour breton digne de ce nom, laissez moi vous en dire plus.

Dans ma famille, nous pêchons la crevette. Jusque là, rien de bien surprenant. Ce qui l'ai plus, c'est la manière dont nous pêchons...
Habituellement, les gens se munissent d'haveneaux, puis partent, à marée basse, en quête de la petite bête, laquelle est toute translucide (voir ici) non cuite, et tout particulièrement difficile à débusquer de plein jour. C'est pourquoi nous avons bien vite appris à pallier cet inconvénient majeur. En effet, lorsque l'on pêche de nuit, à l'aide d'une lampe électrique, les yeux de la crevette deviennent rouges. Ainsi, les soirs de pleine lune, quand la mer est basse, en secret, nous nous harnachons de nos combinaisons, de pulls bien chauds, de K-ways, de lampes frontales, de chaussures en plastique allant dans l'eau (que nous appelons d'ailleurs les pêches à la crevette) et montons dans le bateau familial qui nous conduit sur une île située à une trentaine de minutes de la côte. Là, nous descendons au milieu des goémons, sous l'oeil circonspect des mouettes qui nous accueillent, rieuses, de leurs petits cris, allumons la lampe frontale, et commençons à observer les algues, pataugeant dans les mares d'eau, au milieu des rochers, guettant, très vite gelés, les fameux yeux rouges. Plus les yeux sont écartés, plus c'est de bonne augure, c'est que l'on se retrouve nez à nez avec un grand père comme les appelle mon père, les seuls que nous pêchons. Il s'agit alors de faire preuve de délicatesse, de précision, pour arriver à passer l'haveneau sous la crevette sans qu'elle s'enfuit, car la crevette est vive et au moindre mouvement suspect de l'eau, elle se réfugie sous la roche, en un lieu sûr où elle ne peut plus être délogée. Une fois la bête prise, l'histoire n'est pas encore jouée. Il faut alors être capable de s'en emparer afin de la mettre dans le panier, étape on ne peut plus délicate car la crevette est capable de contorsion et se débrouille généralement pour planter son rostre dans la peau des doigts, lesquels un peu gourds d'être ainsi maltraités, à 3 heures du matin, exposés au vent, à une eau à 15 degrés, sont peu enclins à agir promptement et agilement. Au moment précis où la crevette vous blesse, si vous avez le malheur d'ouvrir la main, vous pouvez lui dire adieu, car elle saura instinctivement exploiter ce laps de temps pour replonger dans la mer et mettre ainsi un terme à sa capture...
En fait, tout ce que je vous livre ici, ce ne sont que Mes impressions d'une pêche à la crevette. Car il faut bien dire que pour mon Breton de Père, rien de tel ne se produit.
Pour lui, pêcher c'est manifestement aussi simple et évident que, pour moi, me balader dans une bibliothèque.
Lui, il a probablement été crevette dans une autre vie, car s'il les pêche ainsi, c'est avant tout parce qu'il les connaît, les respecte, il fait partie de leur monde autant qu'elles font partie de son enfance. A peine débarqué, il entre en communion avec son île, dont il connaît les moindres recoins, tous les rochers, les passes, obstacles et surtout les "fameux coins". C'est à peine s'il ne flaire pas l'air pour sentir où se cachent les malheureuses. Car il est de l'évolution de la localisation des crevettes sur l'île où nous pêchons comme de beaucoup de choses dans la vie, c'est chose fluctuante et mystérieuse.
Vous pensez vous souvenir que l'année dernière, voire la nuit dernière (si vous êtes parmi ces braves pêcheurs qui enchaînent plusieurs nuits de pêche), vous avez croisé dans telle mare une véritable colonie, une maison de retraite pour bouquets de crevettes et tentez en conséquence de repêcher au même endroit? Erreur d'amateur vous répondra mon père: deux chances sur trois pour que ce soit la mare opposée qui soit leur lieu de pèlerinage ce soir! Aucune règle en somme, si ce n'est celle qui consiste à savoir s'adapter et vite. Car il ne faut pas rigoler, nous n'avons que peu de temps : débarqués une heure avant les basses eaux, nous devrons reprendre la mer une heure, à une heure et demi grand maximum après le début de la remontée. Se met alors en place un jeu de piste : déceler l'humeur du jour des crevettes... Pour cela, quelques éléments invariables sont à prendre en compte tel que le vent, ennemi juré du pêcheur qui, en plus d'exciter davantage la crevette, ce qui la rend plus dure à attraper, accroît également la difficulté de leur repérage : le dessus de l'eau s'irisant, il devient très délicat de fixer son fond et d'y déceler les fameux yeux rouges. Ensuite, en fonction de ces données, il faut souvent crapahuter de rochers en rochers, lesquels sont couverts de goémons glissants, pour accéder à un coin plus prolifique... Imaginez ce qu'implique le fait d'escalader des rochers, la nuit, à la lueur d'une lampe frontale, harnaché d'une combinaison, de deux pulls, d'un K-Way, d'un panier et d'un haveneau on ne peut plus encombrant : tout simplement de l'agilité! Et cette dernière n'a pas daigné passer des gênes de mon père aux miens, allez savoir pourquoi. Lui, bondit d'un rocher à l'autre, le pied sûr quel que soit le contexte. Moi, je m'escrime à trouver tant bien que mal l'équilibre, pas après pas, en assurant consciencieusement chaque avancée!
Mais qu'importe! Car avec les années j'apprécie de plus en plus ces moments magiques d'excitation où l'on aperçoit enfin le fameux rouge des yeux "crevétiens", que l'on prend alors le temps de respirer l'air iodé avant de délicatement passer l'haveneau sous l'élue et que, ô surprise, parfois, on découvre non pas une, mais trois, voire quatre crevettes frétillantes dans les mailles! Il arrive aussi que des poissons s'ingénuent à entrer dans la prise, ou encore des crabes et autres araignées de mer qui viennent confortablement s'installer dans les mailles de l'haveneau : là, j'ai beau faire, je ne peux étouffer un petit cri d'effroi et un léger frisson parcourt généralement mon échine : Pas très crâne la Turtle, à trois heures du mat, face à plus petite bête qu'elle!
Et puis, bien vite, arrive l'heure du départ: on monte, littéralement frigorifié, dans le Canot, on se réconforte de quelques carambars au goût d'eau salée, tirés de la poche d'un imperméable qui a, en général, rencontré l'élément aqueux au cours de la pêche, et pendant que papa vise la côte d'un oeil sûr, s'allumant une cigarette bien méritée, tout en tenant la barre, nous comparons nos pêches respectives, claquant des dents mais si fiers de nous et gargarisés par l'impression d'avoir affronté les éléments de la nature, nous, les enfants du marin.
Voici pour le contexte, passons maintenant à la méthode de cuisson des crevettes roses.
Il faut préciser que la saveur des Crevettes roses est fonction de leur cuisson, laquelle suppose deux éléments primordiaux : avoir pensé à récolter, avant de partir, un broc d'eau salé, direct puisée dans la mer et procéder à la cuisson des crevettes, à peine rentré de la pêche.
Ingrédients:
  • Quatre kilos de crevettes roses péchées avec amour
  • des grains entiers de poivre noir
  • de l'eau salée directement puisée dans la mer
  • un peu de gros sel de Guérande

Marche à suivre:

  • Faire bouillir l'eau salée (pendant ce temps, prendre une douche bouillante bien méritée)
  • Une fois l'eau bouillante, y jeter les crevettes vivantes (décidément, le breton est sans coeur) avec une bonne poignée de sel de Guérande et un bonne poignée de poivre noir en grains
  • Laisser cuire jusqu'à la reprise de l'ébullition
  • Egoutter aussitôt les crevettes dans une passoire et les répartir sur un plateau, pour qu'elles refroidissent lentement pendant la nuit

Bilan des courses:

Un des moments que je préfère arrive à cet instant là : après une douche brûlante (sensation encore accentuée par le contraste entre l'eau chaude et l'eau à 15 degrés dans laquelle nos jambes et parfois plus, ont séjourné plusieurs heures durant), nous prenons une sorte de petit déjeuner à 4 ou 5 heures du matin: chocolat chaud, pour les uns, thé pour les autres, accompagné de grosses tartines de beurre (salé, évidemment), de crêpes, de croissants et pains au chocolat quand on a pu taper au carreau du boulanger, pour lui acheter à l'aube ses viennoiseries à peine sorties du four.... Ensuite, nous plongeons avec délectation sous les couvertures, vidés, mais sereins, pour prendre un repos mérité.

Le lendemain, nous dégustons notre pêche, quasiment nature, avec du pain, du beurre et parfois un bon verre de vin blanc. Les crevettes ont un goût incomparable et le soupçon de poivre noir révèle tout leur arôme. On échaffaude alors des montagnes de carapaces dans nos assiettes, tout en racontant à maman les péripéties de la veille : qui est tombé à l'eau, qui a escaladé tel rocher dangereux, et, cette année, comment nous sommes tombés nez à nez avec une loutre. On se vante, on commente le poids de sa pêche.

Cette année, j'ai pêché 450 grammes, bien loin du kilo que pêchent en moyenne mes frères ou des trois kilos qu'a parfois réussi à réunir en une nuit mon coquin de père. Mais encore une fois, qu'importe, car l'essentiel n'est pas là : le goût d'une crevette cuite à l'eau de mer quelques minutes à peine après avoir été pêchée est unique et le reste n'est que détails...

Voici une photo des deux plateaux de crevettes que nous avons pêché à cinq, cette année, par une nuit de grand vent : il y en avait malgré tout plus de 4 kilos, de quoi réaliser quelques repas de qualité et même une salade de riz aux crevettes dont la simplicité n'a d'égal que le goût:

Les proportions sont fort aléatoires, car faites au feeling: décortiquer de belles crevettes roses, jusqu'à en avoir marre ;-), ajouter 400 g de riz cuit et refroidi, recouvrir d'une sauce composée de 100 g de ricotta, de jus de citron, de force aneth, de baies roses concassées, et d'un peu de sel de Guérande, mêler le tout, laisser reposer au frigo jusqu'à l'heure du repas et déguster!

ps: à l'attention de Tit': pour moi cette recette entre parfaitement dans les recettes magiques, qu'en penses-tu?

Voici le fabuleux texte qu'à inspiré ce billet au très connu (si, si, sur la blogosphère culinaire culinaire, c'est une star!), très sympathique et talentueux Dorian, qu'il a eu la douce attention de m'envoyer l'autre matin, et qui m'a tant plu que je trouvais fort dommage de ne pas le partager avec vous. Ayant obtenu son accord, je vous le livre:

Le chasseur de crevettes...

"Qu'est-ce que je fous là… et tout ça parce que je sais qu'elle pêche la crevette
la nuit à la lumière d'une frontale… je vais me noyer pour ça…
Je suis un lézard et comme tout ces animaux j'ai un bar ou je prends toujours le
soleil, des heures, de longues heures et ils sont arrivés dans mon dos et moi
sans autre chose à faire que les écouter… Au détour d'une conversation c'est
arrivée comme ça, c'est lui qui en a parlé le premier, lui c'est sans doute le
père, il a parlé de crevettes et elle sans doute la fille s'est recroquevillée
comme pour ne pas entendre ce qui allait inévitablement arriver. Et c'est
arrivé, il a annoncé que c'était une de ces marées basses favorables à la pêche
des crevettes… rien de plus. Et pourquoi je n'ai plus pensé qu'à une chose la
retrouver lors de cet improbable bain de minuit… je ne sais pas. La discussion,
elle, s'est poursuivie, revenant sur d'autres pêches, sur le plaisir des uns et
le froid des autres, ceux qui ont connu le froid ne riaient pas de la même
manière…
J'ai joué à l'attrapeur en écoutant, je dessinais des lignes tortueuses sur un
carnet et les mots à retenir sur ces lignes… en suivant les lignes j'avais de
quoi les retrouver, j'espérais… un lieu, des heures, pas de certitudes, mais ça
devait suffire… Et pourquoi faire tout ça ? parce que j'étais de dos et que je
n'ai fait qu'entendre la voix sans rien en voir… et si je la croise dans l'eau
jusqu'à la ceinture je vais lui dire quoi, c'était moi le dos du café, le dos
écoutant et dessinant vous n'avez pu que me remarquer… je verrais…
A peine sont-ils partis, je n'ai pas voulu me retourner, je suis parti en
courant voir Gilbert, en courant je me suis étouffé et en arrivant je n'ai pu
articuler que… aide Gilbert, aide…
Reprise de souffle, j'explique. Gilbert est d'ici il connaît tout, il doit
pouvoir m'aider… Faut voir qu'il dit, je connais les coins mais eux ?
J'explique que je me fous des crevettes que je veux juste la retrouver, mais il
s'obstine, j'accepte de lier ma recherche à celle des bons coins.
Rendez-vous la nuit, il aura de quoi m'équiper, prend du chaud a-t-il juste dit…
Quand je retrouve Gilbert il me dit mais tu crois que tu vas où ! et me jette de
quoi habiller six personnes, j'enfile tout. Je ressemble maintenant à un
croisement de dresseur pour chien et de phare avec ma lumière sur le front, en
plus il dit qu'elle fonctionne mal et comme si elle avait entendu elle se met à
clignoter… elle ne va jamais reconnaître mon dos…
Le bateau tangue, Gilbert me parle de choses étranges de descendre dans l'eau,
je ne vois pas d'eau, il n'y a qu'un gigantesque néant devant nous… puis il
parle encore d'yeux rouges, de bons coins et encore d'yeux rouges… j'acquiesce
à tout, nous ne suivons pas les mêmes yeux…
C'est là… là il n'y a rien que le froid, premier contact, c'est froid, c'est
tranchant ça glisse en direction des pointes prêtes à me déchirer… Gilbert
parle, parle et marche en avançant, je le suis en tentant de reprendre sans
cesse un souffle que je n'ai plus, Gilbert parle et avance et me dit là, là
quoi? Tu te mets là et tu bouges pas… et tu prends ça, il me tend une chose
déjà mouillée dans laquelle je m'emmêle, qu'est-ce que tu veux que je fasse de
ça ?… pêcher qu'il dit, il n'a pas renoncé… il avance sans moi. Bouger alors
que rien n'existe, je n'y pense même pas… d'autres lumières plus loin, la
mienne, les voyant, décide qu'il est temps de s'éteindre définitivement.
Je n'arrive pas à déterminer la distance… Gilbert… j'avance… non je glisse sur
place, je sens mes mains se déchirer légèrement, rien… encore un pas, l'eau,
froide, glaciale, froide et glaciale… tant pis j'avance, Gilbert semble si
près… si seulement ce foutu connard arrêtait de s'intéresser à ces foutues
crevettes peut-être aurait-il le temps de se rendre compte que mes jambes sont
en train de s'arracher de moi tellement elles sont gelées ! Je n'ai plus qu'une
envie l'attraper et le noyer… mon pied cherche devant mais ça s'enfonce,
derrière ça s'enfonce, sur les côtés… mais comment je suis arrivé là ! J'essaye
quand même juste un pas… dans l'eau, la chute, juste aux épaules… je me fige
dans le froid si je bouge et… je ne bougerais plus, plus jamais jusqu'à
Gilbert, je ne sais même plus crier… c'est froid la mer, je sens que je
pourrais me noyer…
et puis un bruit tranchant sur l'eau…
Je ne sais même pas à quoi ressemble la main qui m'empoigne, je sais seulement
qu'elle va m'empêcher de m'endormir là dans le froid et de glisser… l'odeur du
bois du bateau, une caisse que je bascule et une voix qui me dit faites gaffe
c'est la pêche d'une nuit et puis faut pas avancer comme ça dans l'eau, c'est
des coups à prendre la mort… pas remis je le reconnais quand même, le père… qui
me dit heureusement ce soir ma fille se sentait mal… une place pour vous
ramener… une crevette crue sous ma main, je porte à ma bouche, la mâche, elle a
un goût amer mais elle au moins je l'ai eue…"


Dorian, merci encore....

Conté par Alhya at 8/20/2006 11:28:00 AM

50 Comments:

Blogger Regardeuse a dit...

Mamaaaan, je peux venir ? je peux venir ? Vous savez quoi ? ça me rappelle la cueillette des champignons avec Papa dès potron-minet (pas la nuit tout de même), le retour triomphant avec des cêpes et des giroles brillants et... le casse-croûte alors que certains dorment encore, avec du vrai pain large, du beurre frais, du café ou un verre de vin rouge, du saucisson et des pâtés, du fromage, du pan i tomato... Je sais, tout ça n'a rien à voir avec votre exploit (les crevettes, c'est quelque chose !!!) et votre délicieux sentiment. Mais ce souvenir m'est revenu. J'ADORE CA !!!

11:02 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

J'ai lu votre récit qui m'a coupé le souffle, vous avez tellement bien rendu l'atmosphère de ces moments que je croyais y être :)))
La Sudiste via Regardeuse.

11:46 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je ne connaisais pas le mot "haveneau" , parceque, nous, on appelle ça une épuisette, mais on sait s'en srvir, enfin surtout Mr Mamina qui l'enseigne à son petit fils de 3 ans qui adore et qui, je pense ressent l'excitation que tu nous décris si bien .
Bonne journée et merci pour ton joli billet.

11:50 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Tout à fait le genre d'activité que j'aime !! Je pratique la pêche à la crevette en Normandie avec un "pousseux" , on arpente la plage près des rochers et on récolte les bouquets, moins sportif et moins exaltant que la chasse nocturne!
Je veux bien embarquer avec la famille Turtle !!
Le crabe sur le plateau de crevettes, est-ce une étrille?

11:54 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Moi qui avait déjà envie de crevettes, ton message n'a pas arrangé les choses ! J'ai même voulu en acheter hier, des grosses, mais je me suis rendu compte qu'en plus d'avoir été salées, elles avaient été sucrées, colorées et conservatifiées !!! Je n'en revenais pas, je suis parfois bien naïve...
Quand j'étais petite, j'allais aussi à la pêche à la crevette. Le jour, avec sandales en plastique, panier en osier et haveneau. Mon grand-père a continué d'y aller pendant longtemps. Une fois, il a même été pris dans la brume, alors que la mer remontait. Avec le fruit de la pêche de mon grand-prèe, ma grand-mère préparait du beurre de crevettes sur des toasts, un délice ! Des crevettes, du beurre demi-sel, et zouh au mixeur !

11:54 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

J' adorais la pêche aux petites crevettes grises pendant mes vacances sur la côte atlantique!Au départ c' était à l' arrache: mettre la main dans l' eau, attendre la curiosité des crevettes qui est insatiable, ne pas bouger sous leurs chatouillis, repérer la plus grosse et attraper prestement une antenne et hop dans le bol! ça a pas l' air comme ça mais ça marchait: je dois avouer que l' on m' a quand meme rapidement acheté une épuisette ;-)!!! Ta petite salade de riz a l' air tout à fait à mon goût!!

11:58 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quelle belle histoire, tu as des talents de romancière aussi à ce que je vois.Ces crevettes avit l'air si bonne.Je n'ai jamais eu le privilège de participer à
une telle expédition en mer...merci de nous la faire partager.

2:49 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Le hasard parfois suit des chemins étonnants : après avoir savouré ce matin votre récit, j'ai continué de feuilleter un livre dont je ne me lasse pas "L'aventure des mots français venus d'ailleurs" et sur la page ouverte aujourd'hui, je lis le paragraphe suivant : La Crevette, une petite chèvre? Oui, mais alors très petite, et qui vit dans l'eau. Le mot "crevette" est effectivement la forme prise par le diminutif du latin CAPRA "chèvre" en picard et en normand. On l'appelait ainsi en raison de ses déplacements par bonds.
En ancien français, la forme, pour le crustacé, était "chevrette" et on la trouve encore avec ce sens au XVIe siècle, chez Rabelais. Plus tard, la forme "crevette", empruntée au normanno-picard, n'a plus servi qu'à désigner le crustacé, ce qui a permis de distinguer la crevette (qui saute dans l'eau) de la chevrette (qui gambade sur terre).
La Sudiste :)

3:40 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Un site intéressant à visiter : http://www.saveursdumonde.net/

3:56 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je suis revenue quelques années en arrière et en te lisant ,des larmes de bons souvenirs ont perlées mes cils.....merci pour ce beau récit...BISOUS KENAVO

4:09 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ton récit est très joli ! Tu vois, j'ai peché beaucoup de choses mais jamais ces jolies crevettes ! Mais j'ai de très beaux souvenirs avec elles, lorsque je me baignais et que des bancs de crevettes passaient à mes côtés ! C'était amusant ! Parfois j'y pense à aller en pêcher, mais le déclic ne m'est pas encore venu ! Qui sait, ce sera peut etre toi ce déclic ?! ;-) C'est drôle car devine ce que j'ai mangé hier soir ?! Des crevettes roses (achetées par contre ;-)) !! Un de mes pêchés mignons !! J'en raffole !!! En tout cas, très belle pêche miss Turtle !! :-)

4:32 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

merci alhya pour ces nouveaux moments magiques, et si bien racontés !
Elles sont superbes tes "crevettes maison" ;o) j'adore ça en plus !

4:57 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

C'est hallucinant de voir tout ce que vous avez réussi à pêcher en une nuit!!! Quand j'tais petite je faisait de la pêche à pied, j'adorais ça, mais c'était plus coques, moules & co!!!

6:30 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

arghh ! ces plateaux de crevettes à perte de vue...

6:56 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

passionnant !! merci pour cette partie de pêche "ensemble" !
je n'aime pas trop les crevettes d'habitude, mais les péripéties que rencontrent leurs pêcheurs me donnent envie non seulement de participer mais en plus d'aimer !!

7:30 PM  
Blogger Fabienne a dit...

Je ne savais pas qu'il fallait les faire cuire dans de l'eau de mer !

8:58 PM  
Blogger Claude-Olivier Marti a dit...

Salut,

Elles ont l'air bien sympathiques ces petites crevettes. En tout cas, tu les as bien méritées ;-). Tu envoies par courrier ???

Pour le reste, c'est comme d'hab quoi: tu partages un moment de vie incroyable qui me laisse rêveur... Félicitation pour tes récits, on s'y croirait...

9:39 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

je n'ai jamais participé a une peche aux crevettes , mais je suis la premeiere a table lorsqu'il yen a à manger :o)

10:29 AM  
Blogger Hélène Picken a dit...

Quelle belle plume. Je ne connais pas la pêche à la crevette (difficile en Auvergne). L'espace d'un instant, j'étais en Bretagne. Je me vois déja, une crevette d'un côté et le verre blanc de l'autre.

10:48 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je rigole à chaque lecture de tes messages, vraiment un grand merci rien que pour ça...
La pêche préalable à la dégustation doit apporter un maxmimum de saveurs, tout comme les homards de ton papa crevette ! Je note ta sauce ricotta/baies roses/aneth/poivre, hum j'en ai l'eau à la bouche, une irrésistible envie de plateau de fruits de mer a 11h48 à Paris, dur dur... Tu arriverais à me vendre une matinée pêche à la crevette tellement ton récit est salivant ;-)

11:56 AM  
Blogger Tit' a dit...

Hihihi ! Comment qu'elle essaye de me faire rappliquer sur mon blog, cette maline Alhya ! Hihihi !
Oui, tu as parfaitement raison : d'une je suis vraiment un gros fainéant qui ne s'est même pas logué une seule seconde sur son blog pour tacher de publier un p'tit quelque chose depuis son retour d'il y a 3 semaines -tout de même !- ; de deuz', ce magnifique récit, en effet, est MAGIQUE ! FORMIDABLE !
Bon, il faudrait que je rapplique. Raymonde m'a également rappelé à l'ordre...

11:59 AM  
Blogger Gracianne a dit...

Ce texte me plait beaucoup Chere Alhya, je vais donc revenir un peu plus tard le lire a tete reposee, avant de deguster ces jolis bouquets.

12:08 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Au début, je croyais que vous mangiez les crevettes au petit-dèj avec les croissants. Je trouvais ça un peu bizarre, voire nordique!

3:41 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quelles sont belles ! Elles ressemblent aux crevettes que l'on mangeait en Nouvelle-Zelande

6:18 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Pendant un p'tit moment je me suis cru les pieds dans l'eau à guetter les yeux rouges de ces charmantes crevettes, ton histoire est bien joliment racontée !

6:56 PM  
Blogger barbichounette a dit...

C'est toujours très agréable de te lire !!!!
Bizzzzzzzzzzzz
Barbichounette

7:53 PM  
Blogger Elvira a dit...

En effet, je vois que nous avons les mêmes copines! ;-))

Tes photos sont superbes.

12:13 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je ne sais pas si je dois te remercier ou te maudire... Tes récits magiques me transportent mais aussi me rendent folle de jalousie!!! Si tout le monde tendait à une vie aussi douce et aussi simple, ce serait un tel bonheur... Tes messages sont comme on dit une pointe de douceur dans un monde de brutes...
BIZZZ.
Alexandra.

8:47 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je n'ai jamais eu la chance de manger des crevettes aussi fraîches que ça... Ca à l'air délicieux. Et avec du pain un peu croustillant et du berre demi sel (breton!) ça doit être sublime!

8:50 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ben moi non plus je ne connaissais pas la pêche aux crevettes!
Belle lecture pour débuter une journée.
Et la photo des crevettes me fait regretter de ne pas être en vacances avec M. Samania et les enfants dans le finistère!
Pourquoi je dois travailler???!!!

11:42 AM  
Blogger Marie, Paris a dit...

Et bien, quelle partie de pêche, et belle prise!

11:58 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Beau récit, tu as une belle plume!! Et ces creuvettes moi qui adore ça, j'en veux!!!!

12:04 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Sympathique pêche nocturne, je n'ai jamais réellement pêché, il faudrait que tu m'apprennes alors ;o)
4 kilos c'est impressionnant !!
J'adore les crevettes et je crois que je n'en ai jamais mangé d'aussi fraîchement pêchées... cea doit être un pur bonheur.

Au fait, j'en profite pour te dire que demain, je vais aller au marché place Carnot.
Si tu veux, on peut se retrouver pour passer un petit moment ensemble.
Hélas, j'aurais aimé pouvoir te dire qu'ensuite on pourrait passer la soirée entre filles intelligentes (lol) mais les choses se sont précipitées depuis avant-hier car je pars en Italie, juste pour un week-end prolongé et ma maman vient d'apprendre qu'elle partait en cure mardi, ce qui veut dire qu'outre mes bagages, je vais devoir l'aider pour se préparer également.
Nous sommes un peu bousculées...
Bref, c'est comme tu veux et peux. Au mieux, on aura une heure ou deux pour papoter, critiquer, philosopher, rigoler et mirer les légumes, les frometons,éventuellement s'abreuver un chouille ;o) !!
Voilà.
Ceci étant dit, j'ai eu une autre idée.
Outre le midnight brunch, dont le concept me plaît de plus en plus, j'ai songé à faire une dégustation de cookies afin de pouvoir joliment poursuivre, voire clore ma quête... Enfin, j'ignore si ce genre de quête se clos réellement lol
Toutefois, je pensais que ce serait une bonne idée pour avoir un panel élargi de goûteurs.
Bien sûr, je ferais tous les cookies présents ou bien, chacun pourrait choisir une des recettes et la faire ?! Ou enrichir la quête, en intégrant une nouvelle recette !?...
Voilà, voilà.
Qu'en penses-tu ? Serais-tu tentée ou intéressée par un truc de ce style ?...
Penses-tu que cela pourrait intéresser d'autres lyonnais(es) ?...
Allez, bye, bye baby ;o)
A plusse ;o)
Bizzz

12:37 PM  
Blogger julie a dit...

Sympa comme tradition malgré le premier traumatisme!

Très intéressant!

1:28 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quel récit ! Et quelle pêche et quelle salade !! Merci... j'ai l'âme rêveuse et l'eau à la bouche..

9:22 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quel joli récit... et quel joli plateau, avec la vue qui ne gâche rien!!

11:06 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

moi je les aime aussi grillées nature ou marinées mais également en papillotte, petite c'est à la pêche aux ecrevisses sur le canal du midi à narbonne mais de jour et c'était génial.

11:16 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Ta description de la pêche à la crevette de bretagne me rappelle intensément la cueillette des framboise sauvage dans les sous bois de la Vanoise...

9:26 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

il y a des souvenirs comme ça ...c'est magique je trouve ! surtout quelques années après ! par ce que des fois sur le momennt , on ne rit pas vraiment !
tu m'emmène la prochaine fois pêcher la crevette ?

9:46 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Alhya, merci pour ce post délicieux...tant pour l'imaginaire papillaire que pour les mots.

Ca me donne envie de manger des crevettes, tiens ;)

10:06 AM  
Blogger Alhya a dit...

**Regardeuse, je trouve que ta cueillette des champignons dès potron-minet ressemble fort à mes pêches nocturnes, je vois parfaitement le lien! merci beaucoup pour ce joli récit!
**La Sudiste, ravie de faire ta connaissance, et si contente que tu aies ressenti l'atmosphère de ce moment si particulier!merci!
**héhé! Mamina, le mot Haveneau, c'est le mot classe pour épuisette! et Ton petit fils aura surement de magnifiques souvenirs de ses pêches avec son grand père!
**Gudule Anne, je ne connaissais pas technique du "pousseux" qui m'a l'air bien amusante aussi! et félicitation, c'est bien une étrille!! on voit la bonne bretonne (ou normande?!!) qui sommeille en toi!
**Belleblé as tu cette fameuse recette de crème au beurre et à la crevette de ta grand mère? elle m'a donné l'eau à la bouche! et le panier en osier, c'est drôlement plus classe que ceux qu'on a la nuit!! ;-)
**Ellie, choper les crevettes à la main, là je dis bravo! mais il faut être drôlement patient, à mon avis!! et comme nous sommes de gros mangeurs de crevettes, on fait plus radical!! lol! pour la salade de riz, elle a beaucoup plu, servie lors de la pendaison de crémaillère de la maison!
**Merci Mercotte, je suis bien contente que tu aimes mes récits, c'est chose délicate de transcrire des choses que l'on vit sans forcément y penser et sans les dénaturer! tes mots me touchent!
**Awoz, talents de romancière, j'en doute, mais j'aime écrire et partager mes souvenirs, mais surtout, je suis heureuse quand cela marche et que les gens aiment!
**La sudiste, ta rencontre est un bonheur et tes précisions sur l'origine du mot crevette sont passionnantes! merci d'avoir partagé ta découverte!
**Colette, je suis touchée à mon tour par ton message, merci!
**Florianna, des bancs de crevette passaient à proximité et tu ne bronchais pas? ahhh! sacré toi va! merci beaucoup et vive la crevette rose! ;-)
**Merci à toi Marion de ton message et je t'en garde pour une de tes bruschetta qu'en penses tu??
**Alicia, la pêche à pied des coques et autres coquillages je n'ai jamais fait, ça doit être sympa de toute façon j'adore récolter direct dans la nature des produits bons à manger!
** ;-) Merci Patricia!
**Emilie, il faut effectivement tenter l'expérience, c'est très amusant et excitant et le goût pour les crevettes vient en mangeant!! petite, je n'aimais pas trop, maintenant j'en raffole!
**Fabienne, mon père te dirait que c'est là, le secret!
**Claude-Olivier, tes messages me touchent beaucoup, je suis tellement contente que cela parle aux gens! et si l'envie ne me manque pas de te faire goûter le goût merveilleux de ces petites choses, par courrier, ce n'est pas le meilleur moyen, hélas!
**JP, même réponse qu'à Fabienne, eau de mer INDISPENSABLE pour le goût! merci de ton message!
**Salwa, première à table? m'étonnes pas!!!
**Hélène, il faut que tu découvres la pêche, alors quittes ton Auvergne pour me rejoindre à mes prochaines vacances!
**Stéphanyy, avec tous ces compliments, tu va rendres toquée la Turtle!! quel tableau cela ferait une turtle toquée et un papacrevette!! lol! merci beaucoup!
**Et oui, mon Tit', tu te laisses aller, définitivement, la flemmingyte aigüe t'habites, je le sens, et c'est pas faute d'essayer de te pousser derrière ton pc! allez, à très vite sur TON blog!
**Gracianne, c'est un plaisir de savoir que tu aimes te balader par ici et savourer le temps de la lecture, merci, merci!
**Mitsuko, sans le savoir tu viens de dire quelque chose de quasiment vrai, on teste toujours une ou deux crevettes à peine rentrés, soit quelques instants après les croissants ;-)!
**Béa et la tartine gourmande, c'est vrai? Qui sait, peut être que les crevettes de Nouvelle Zélande ont un lien de parenté avec les bretonnes!
**Loupiti, avais tu froid aux pieds? ;-) si oui, tu y étais!!
**La maisonnette de Barbichounette, merci! c'est toujours aussi agréable de voir tes commentaires!
**Elvira, crois bien que je vais tester bien vite ta recette aux crevettes!
**Miss Tiny, merci! Le retour a la réalité est bien dur après les jours passés dans un tel endroit, ou comme tu le dis si bien, tout est si simple! la réadaptation au monde de bruts ;-) est dure!!
**Eric, alors il FAUT que tu viennes me rendre visite l'année prochaine: toi qui est amateur de bons produits, tu te régaleras, et en échange, tu amèneras le vin!
**Ma pauvre Samania, ce doit être bien rude de travailler pendant que les tiens sont en vacances, et qui plus est dans le finistère! je pense bien à toi!
**Marie Paris, la prise était moins belle que certaines autres fois, mais suffisante pour qu'on se régale!
**Sylviaa, merci, je vais virer pivoine avec tous ces compliments!
**Thalie, 4 kilos est un minimum quand on est 12 ou plus à chaque repas! il faut que tu essaies la pêche, c'est magique et je n'ose imaginer ce que tu concoterais avec un tel plateau de crevettes!!
**Julie, c'est le bon terme "traumatisme", mais après que du bonheur!!
**Merci Manouche, j'aime te donner l'ame rêveuse!
**Ahh! merci Véro: tu vas voir que les photos avec la vue en fond sont un classique de l'été ! ;-)
**Tatyval, ça doit être sympa aussi la pêche aux écrevisses sur le canal du midi, et tellement bon de les manger après!!
**Féfile, on pourrait faire ainsi le plat de résistance et le dessert à nous deux, les framboises, j'en raffole!merci pour ton message et ton passage ici!
**Khala, si tu es disponible l'été prohcain, tu es la bienvenue! mais cela va de soi, non?
**Merci Anna! ton gentil message me touche beaucoup et ça me fait grand plaisir de te lire à nouveau, tu manquais à la blogosphère!

10:48 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Moi je veux pas venir a la peche (l'eau est trop froide) par contre je ne suis pas contre gouter une ou deux crevettes!!!

7:28 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Oh merci ma chère Alhya de partager avec nous de telles aventures,on s'y croirait,tu as un vrai talent d'écrivain.Bravo pour la pêche,elle fut bonne apperemment!

10:34 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

wow... je suis une grande amatrice de crevettes, gambas....
Super article... avec de l'émotion et surtout on a vraiment l'impression d'y être !
bonne journée
biz

9:45 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Merci pour la balade bretonne et pour la leçon de cuisson des crevettes roses.

10:33 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Quand je pense à ma pêche et ma petite épuisette j'aurai eu l'air ridicule à côté de toi!!
Très joli récit...

6:31 PM  
Blogger Alhya a dit...

**Mily, mon père te dirait que pour avoir le droit d'y gouter, il faut avoir testé l'eau! ;-)
**Moony, quel plaisir de te retrouver à nouveau, merci pour tous ces compliments que je ne suis pas sure de mériter, je n'y suis pas pour grand chose, seule la pêche est magique!
**Sissi, ravie de rencontrer une nouvelle amatrice de crevettes et merci beaucoup!
**Lalex, de rien! j'espère que cela te permettra d'essayer!l'un, l'autre ou les deux ;-)
**Celat, je m'insurge! pas du tout!! au contraire, il n'y a pas plus ridicule que nous tous, en tenue de combats pour affronter le froid, partant de nuit pour pêcher, crois moi!!;-) C'est toi qui ferait très chic à côté!!
**

5:42 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Magnifique pêche, oh que vous avez dû vous régaler!! Mais surtout quel beau récit, j'ai cru un instant que j'étais sur les rochers parmi vous...le frois en moins quand même. Nous vivons en Bretagne depuis 3 ans mais étant originaires de Grenoble nous ne connaissons absolument rien à la pêche à pied, quel domage, il va falloir qu'on se renseigne sérieusement (mais tu sais ce que c'est, obtenir les trucs et coins de pêche des bretons, c'est pas facile!!)

11:01 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Bonjour,
Je suis arrivée sur ce blog pour savoir comment on pechait la crevette, et apres lecture tres bien rédigée, je serai peu etre en mesure de vous donner mes impressions similaires ou differentes apres dimanche. Si je suis encore en vie d'ici là....
merci de ce moment de lecture sincère et "drôle". Merci de ce moment de rire. amicalement

1:02 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

Je fais la même chose que toi, sauf que sur la côte d'Opale on descend les falaises avec une corde et on remonte comme on peu !!!
J'adore le spectacle des lampes de poche sur les rochers, les lumières de Douvres au loin ... à chaque fois un spectacle différent mais inoubliable !!!
Le texte de Doriann est superbe.
Pour stocker les crevettes, je prends une bouteille d'eau de 2 L, je coupe l'entonnoir que j'enfonce à l'envers sur le corps de la bouteille, 2 trous de chaque côté, un lien qui en fait le tour et hop en bandoulière. L'espèce d'entonnoir retourné empêche les crevettes de se sauver et elles glissent toutes seules au fond, bref c'est pas très clair mais c'est pas grave ;o))
Vous pêchez les étrilles aussi ?

4:38 PM  

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