A Turtle in a Kitchen

a déménagé

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Désolée pour le dérangement...

A Turtle in a Kitchen: juillet 2008

juillet 29, 2008

Absence et tremblements... allez, viens donc prendre l'apéro!

Il y a longtemps que la page de ce blog ne s'ouvre plus facilement.
Il y a longtemps qu'elle s'ouvre et se referme aussi sec.
Il y a pourtant, toujours au fond, là quelque part, ce filet qui me relie à cette "autre" moi.

Celle que je n'écoutais plus, et qui est revenue par là où je ne l'attendais pas.
Celle qui me dit que la vie est belle, riche et verte ailleurs. Celle qui me dit que non, tout ne s'arrête pas à ce maudit paragraphe de thèse qui ne s'écrit pas, alors que je le fais mûrir tant qu'il me semble qu'il va en devenir blet.
Celle qui me dit que je vais prendre des vacances, dans quelques jours, même si -bon sang de bois!- je n'ai toujours pas écrit ce chapitre qui continue à se profiler dans les limbes de mon cerveau quand je le voudrais noir et blanc sur une page.





Non, elle ne s'est pas à nouveau fait la malle. Juste qu'elle a réussi à s'exprimer autre part que sur ce blog. La Turtle n'est plus seulement une fabuleuse cuisto (oh, l'autre! comme elle y va!), elle est aussi devenue une amie, peut être un jour sera-t-elle mieux encore. Quoi qu'il en soit, elle progresse, tâtonne, avec en sac à dos cette thèse dont elle aimerait bien poser le fardeau mais auquel elle tient. Il lui tient chaud aussi.
Et elle répète à tout bout de champ "si le chemin est un peu plus long que prévu, qu'importe, finalement, si l'on y prend plaisir?"









Cette année -scolaire- se finit néanmoins laborieusement pour A Turtle in a Kitchen...





Mais ce blog n'est pas près de fermer pour autant. Trop important, trop riche de sens et de plaisir. Il perdure, à un rythme lent, mais certain. Parce que, quoi qu'il m'arrive, je prends toujours des photos. Parce que j'ai connu par cet intermédiaire trop de gens pour que sa porte se referme, sur eux, et sur les autres. Parce que je l'aime, un point c'est tout!

Avant de vous laisser (mais vous en avez tellement pris l'habitude que vous n'y verrez que du feu!) pour quelques semaines, le temps de m'aérer, puis travailler, en Bretagne, je vous fais part de cette petite recette, simple et conviviale parce qu'au fond, c'est ça que j'aime le plus.

Je vous ai déjà dit nombre de fois mon amour pour l'apéritif.
Non que je sois totalement alcoolique -G., T., et P., attention à ce que vous dites !-, simplement que je ne connais rien de mieux, après une longue journée de plage ou de travail, pour profiter de ce qui est sûrement, avec le lever du soleil, le meilleur moment de la journée : son coucher.
Et, encore plus l’été, lorsque le soleil, lentement, décline à l’horizon, j'adore partager un bon verre, pour célébrer ce moment, souvent de pur beauté. Or, précisément, pour ne pas être fine pompette de bulles de champagne ou de bières (la seconde option étant plus fréquente, je l'avoue ! -et d'ailleurs, je tiens à préciser que j'ai repris la -très-mauvaise habitude de boire de la bière à la place du vin, dans ce fameux café de la Liberté égyptien : je ne vous félicite pas, les amis!-), quelques petits grignotages s'imposent.
C’est pour une de ces soirées, d'un soir du mois de juin que j’ai réalisé cette recette . Il s'agissait d' un pique-nique apéro (attention nouveau concept : rien à voir avec un pique nique où l'on boit. C'est tout le contraire, i.e. un apéro où l'on mange!), et j'ai dégainé ces petits croustillants de légumes aux parfums contrastés de St Félicien et d’amandes.
Assis dans l'herbe, sur les berges du Rhône, avec quelques amis... Du bonheur : simple, efficace, pertinent. Juste l'essentiel, en fait!



Chaussons croustillants carottes et courgettes et St Félicien, parfumés aux amandes


Ingrédients :

  • 1 grosse courgette (250 à 300 g)
  • 8 carottes (300 g environ)
  • ½ st Félicien
  • 2 échalotes
  • 2 cc de mélange 4 épices (cannelle, muscade, girofle, poivre), possibilité d’ajouter aussi un peu de gingembre
  • 1 cc de coriandre moulue
  • 75 g de poudre d’amandes
  • 10 feuilles de bricks
  • Beurre demi sel
  • Huile d’olive

Marche à suivre:

Préparer la garniture
  • Éplucher les carottes et les courgettes, puis les râper.
  • Détailler les échalotes et les faire revenir dans une poêle, légèrement huilée.
  • Quand les échalotes sont légèrement dorées, ajouter les carottes et les courgettes râpées, les épices, et un peu de sel.
  • Lorsque les légumes ont rendu leur eau, ajouter la poudre d’amandes et faire revenir quelques instants, pour caraméliser le tout, en ajoutant un filet d’huile d’olive, si nécessaire.
  • Hors du feu, ajouter le St Félicien en morceaux, bien mêler pour que ce dernier fonde légèrement et se mêle aux légumes.

Plier les bricks :

  • Couper les feuilles de bricks en deux ou quatre bandes, selon la taille des triangles voulue. Plier l’une des bandes face à soi et la plier en deux, dans le sens de la largeur.
  • Placer une cuillère à soupe du mélange aux légumes presqu’au sommet de la bande ainsi pliée et replier le coin en enfermant la farce.
  • Rabattre alors plusieurs fois sur lui-même le triangle ainsi obtenu.
  • Lorsque toutes les bricks sont ainsi pliées, faire chauffer une grande poêle, avec un peu de beurre et d’huile d’olive.
  • Faire revenir alors les bricks, 5 minutes environ sur chaque face, puis les réserver sur du papier absorbant. Procéder ainsi jusqu’à épuisement des bricks.
  • Servir chaud ou tiède, accompagné d’une belle salade de roquette, assaisonnée d’huile de noisettes.

    Bilan des courses:
Lorsque l’on croque dans un de ces chaussons, ce sont d’abord les parfums mêlés de la coriandre, de la cannelle, du gingembre et de la muscade, mais encore ceux du St Félicien qui explosent en bouche.
Dans un second temps, vient la grande douceur grillée de l’amande et, celle, plus sucrée des légumes caramélisés aux échalotes.
Une pure gourmandise, parfaite servie avec un bon vin blanc, sec et parfumé (Quoi? J'ai oublié de mentionner aussi que je buvais du vin blanc? Ah. Et bien oui, aussi!)

Allez, les amis, ce n'est pas sans une légère émotion que je vous dis à très bientôt... et bonnes vacances à ceux qui ont ma chance!

Conté par Alhya at 7/29/2008 07:43:00 AM | 56 comments

juillet 07, 2008

Tarte double citron meringuée et Fraisier de la mort, 29 ans, ça se fête

La crème solaire qui colle le sable sur les mollets. L'odeur enivrante de la chaleur quand je traverse l'immense plage de sable fin qui m'éloigne de la mer, suivant difficilement de mes petites jambes le pas de l'adulte auquel s'accroche ma main, pendant que l'autre traîne le seau, la pêle et autres jouets de plage colorés. Les chouchous croustillants de grains de sable que je dévore en rigolant, placée dans une baignoire de sable éphémère que mes frères tentent de consolider, au fur et à mesure que les vagues de mer lui filent des coups de buttoir. Les châteaux qui s'effondrent lorsque je n'ai pas suffisamment humidifié le sable, ou sous la pelle de ma P'tite Caille qui terrasse, ravi, tous mes efforts d'un seul geste. L'odeur de la cire qui sert à polir la rampe du Château, quand je la descends en courant, serviette sous le bras et maillot déjà prêt à être mouillé sur les fesses.
Casser les pignons, sur le chemin de terre dans la cacophonie des grillons. Se gaver de raisins, de cerises et de melons jusqu'à ce que le ventre fasse mal. courir en pyjama rose ou blanc, sur la pelouse, pour un dernier "chat" endiablé, avant que la cloche sonne l'heure du coucher. Se préparer pour aller tous au "taureau piscine", un soir dans l'été, et s'installer à la queue-leu-leu dans les arènes où paraissent quelques pauvres vachettes que nous applaudissons à tout rompre, convaincus du courage qu'il faut aux hommes qui entrent à leur tou, pour les affronter. épier les adultes, la nuit venue, en bandes de cousins bien décidés à voler quelques sensations d'interdit à la barbe des adultes qui commencent à siroter l'apéritif sur le perron.


Les embruns violents et iodés de la Bretagne qui prennent le relais en août et cette mer, plus noire, qui se retire pour mieux revenir sans que je comprenne. L'odeur un peu écoeurante des crevettes qui règne en maître, les lendemains de pêche de nuit, dans la cuisine vieillotte de ma grand mère où pèse le silence, lorsque les braves qui ont, la nuit venue, trempé les haveneaux sous les goémons, reprennent un sommeil mérité. Les minutes qui s'égrainent malgré moi, lorsque j'observe d'un œil circonspect et inquiet les dormeurs qui, dans la bassine bleue qui les accueille avant le bain bouillant, font bouger leurs énormes pinces au ralenti, comme s'ils avaient compris qu'il n'est plus temps de se battre. Le départ en canot pour Molène, qui n'a rien à voir avec sa grande soeur, mais qui nous attire, avec ses dunes et son sable fin pour des journées infiniment longues, ponctuées de piqueniques au sandwich jambon beurre demi-sel, œufs durs et chips. La panacée.
Ramasser des coquillages colorés sur la grève, pendant des heures, jouer aux raquettes, ou affronter les rochers roses aux formes propices à l'exploit, gargarisée d'un "t'es pas cap" d'un frère qui me donne tous les courages. S'émerveiller, dans un cri surpris, de découvrir un crabe vert sous un rocher. Tenter d'apprendre à godiller dans la prame, sous l'oeil confiant de Pôpa qui est convaincu qu'il arrivera à donner le pied marin à ses enfants drômois, plus habitués au champ des cigales et à la pétanque qu'à naviguer sur un Cormoran ou un Quatre-vingt. Tenter de surfer sur les vagues avec une planche en polystyrène qui me râpe le ventre et le haut des cuisses, les rendant aussi rouges que les premiers coups de soleil récoltés dans le sud, et me force à boire l'eau salée plus que de raison. Regarder tous les matins les cahiers de vacances dont j'ai vendu l'achat contre de grandes promesses de "je vais les faire tous les jours, maman s'il-te-plaît", attirée par leurs couvertures colorées, et dont seules les 3 premières pages sont remplies.
Sensation de journées, semaines, et heures infinies. Temps qui s'égraine aussi lentement que sont presqu'identiques ces journées qui s'enchaînent, avec leur lot quotidien d'aventures.
Rupture complète avec le quotidien, celle qui me donnera, en septembre, cette impression unique de redécouvrir ma chambre, mon sanctuaire, telle une inconnue, oeil neuf retrouvé.
Dites-moi, est-ce que vous aussi, vous pensez aux vacances?

Décider des gâteaux d'un anniversaire n'est jamais facile. Surtout lorsqu'on est deux gourmandes. Du coup, mieux vaut avoir plein de convives à sustenter, comme ça, on peut les multiplier.
Cette année au programme, une tarte au citron, grand classique de mon anniversaire, un clafoutis framboise-basilic, un sublime brownie-cheesecake, et un fraisier.
Ce dernier est un dessert que je n'avais jamais réalisé, ni même goûté, jusque-là. Guillemette, si. Lorsque je lui en ai parlé, elle a dit "tu es sûre?", j'ai répondu "oui, oui", confiante. Elle a rajouté "parce que c'est un peu lourd, comme dessert, avec tout le beurre...". J'ai dit "Ah bon?", puis, "Mais non, t'inquiète, on va alléger"
Et puis j'ai regardé les recettes classiques. Et j'y ai lu la crème, le beurre et tout le reste : effectivement, un peu lourd... Et là, j'ai tranquillement refermé l'ordinateur, en me disant qu'il suffisait d'innover, un peu.
Je pensais qu'en optant pour un peu de crème mascarpone, je gagnerais en légèreté. Je pensais qu'en ajoutant quelques oeufs, et en montant une chantilly, j'aurais une crème suffisamment dense pour tenir sur le fraisier, que je voulais avec une base de dacquoise. Pour les proportions, je trouvais plus marrant de faire "au pif". Juste for fun. On ne se refait pas... Pourtant, il y a des fois, je ferais sûrement mieux "de ne pas"....
Je vous passerai tous les détails de cette fabuleuse expérience. Dites-vous seulement que je ne sais pour quelle raison, la dacquoise faite par Guillemette était molle (et pourtant, Guillemette ne loupe JAMAIS une dacquoise!), que ma crème n'est jamais montée en chantilly, parce que j'avais eu la mauvaise idée de vouloir la monter avec le mascarpone et les oeufs, qu'à force de vouloir faire prendre la crème qui s'acharnait à rester trop liquide, cette dernière a commencé à se consteller de morceaux de gelatine qui ne voulaient pas s'incorporer. Qu'il a fallu la filtrer, la transvaser deux ou trois fois de plat, perdant au fur et à mesure quantité de crème. Que j'ai failli tout jeter au moins 2 fois. Que seule Guillemette a eu la patience de refaire une énième tentative pour récupérer ce qui semblait assez sûrement devenir, les minutes s'égrainant, "la foirade des 48 heures de cuisine" (on en a chaque fois une, histoire de se laisser quelques bons souvenirs). Et que finalement, c'est, avec la tarte au citron, le dessert qui a le plus été apprécié de la soirée, comme quoi, ça valait le coup de persévérer!


Pour cette dernière, point de péripétie. Juste une réalisation très inspirée d'une tarte citron présentée par Miss Bonbon, devant laquelle j'étais tombée en extase.
J'étais bien évidemment sûre d'en avoir noté précieusement les proportions, jusqu'à ce que je m'aperçoive, une fois dans mes cuisines, que je n'avais pas pris le fameux papier. J'ai donc fait contre mauvaise fortune preuve de ressources, et ai opté pour mes proportions habituelles de crème au citron et de lemon curd, reprenant finalement de miss Bonbon le meilleur : l'idée d'associer une double couche.
Le résultat fut phénoménal.
La Tarte au double citron-meringuée, deux fois plus de temps pour deux fois plus de plaisir

Ingrédients:

Pâte sablée à la noisette:

  • 200g de farine
  • 125g de beurre demi sel
  • 75g de poudre de noisettes
  • 50g de sucre
  • 1 jaune d'oeuf

Lemon curd:

  • 3 oeufs
  • 3 citrons
  • 75g de beurre
  • 100g de sucre

Crème cuite au citron:

  • 2 oeufs
  • jus de 3 citrons et 2 zestes
  • 75 g de sucre semoule
  • 5 CS de crème fraîche épaisse

Meringue:

  • 2 blancs d'oeuf
  • 80 g de sucre glace

Marche à suivre: à faire la veille

Préparer la pâte sablée aux noisettes:

  • Mélanger la farine, le sucre et la poudre de noisettes
  • Sabler avec le beurre, ajouter le jaune
  • Pétrir rapidement jusqu'à pouvoir former une boule
  • Mettre au frais 1h.
  • Étaler la pâte, la piquer et la cuire à blanc 12 minutes à 160°

Préparer le lemon curd:

  • Faire chauffer le jus des 3 citrons et leur zeste, le sucre et les oeufs battus. Faire épaissir la crème sur le feu, doucement, en ajoutant progressivement le beurre. Cuire jusqu'à ce que le lemon curd ait pris consistance, réserver pour qu'il refroidisse doucement
  • Faire tiédir le jus de citron dans une casserole avec le sucre et le beurre, ajouter l'oeuf battu et fouetter. Verser sur le fond de pâte et enfourner 15 minutes à 160°. La crème doit être dorée. Laisser refroidir.

Préparer la crème cuite:

  • Zester deux des trois citrons, les presser, ajouter au jus et aux zestes le sucre, les oeufs, battre jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène, ajouter la crème fraiche,
  • Verser la crème sur la pâte sablée précuite, et placer 30 minutes au four.
  • A la sortie du four, laisser refroidir et verser le lemon curd sur la première couche de crème au citron bien refroidie.

Préparer la meringue:

  • Monter les blancs en neige ferme, en ajoutant lorsqu'ils commencent à prendre et progressivement le sucre glace
  • Etaler la meringue sur le lemon curd, avec précaution
  • Enfourner 12 minutes environ à 180 °, jusqu'à ce qu'elle soit légèrement colorée



Le Fraisier Mascarpone-Menthe-dacquoise de la mort (recette très améliorée... en tenant compte des difficultés de réalisation du moment):


Ingrédients:

  • 500 g de mascarpone
  • 500 à 750 g de fraises
  • 25 cl de crème fraîche entière
  • une 20 aine de feuilles de menthe fraîche, plus quelques unes pour le décor
  • 2 feuilles de gelatine
  • 2 oeufs entiers et 1 jaune
  • 60 g de sucre semoule + 15 g pour la chantilly
  • 2 blancs
  • 100 g de sucre
  • 75 g de poudre d'amandes

Marche à suivre: à faire la veille

  • Préparer la dacquoise: mélanger les blancs avec les 100 g de sucre et la poudre d'amandes, placer sur une plaque couverte d'un papier sulfurisé ou sur une silpat
  • Faire cuire dans un four préchauffé à 180°C, durant une quinzaine de minutes (veillez à ce que la dacquoise soit bien cuite, avant de la sortir! ;-))
  • Fouetter les oeufs et le jaune avec le sucre, jusqu'à ce que le tout blanchisse. Détendre le mascarpone avec ce mélange aux oeufs, et ajouter les feuilles de menthe ciselées
  • Faire ramollir les feuilles de gelatine dans un peu d'eau froide
  • Faire chauffer deux cuillères à soupe de crème fraîche dans une casserole, et y dissoudre la gelatine ramollie, placer le reste de la crème au congélateur, dans un bol en verre,
  • Ajouter la crème avec la gélatine au mélange au mascarpone, jusqu'à ce qu'elle entièrement dissoute dans le mélange (c'est là que ça s'est corsé, pour nous. A cet instant précis, la gelatine n'en a fait qu'à sa tête et a décidé que c'était beaucoup mieux de ne pas se dissoudre, mais je suis persuadée que ceci ne vous arrivera pas)
  • Monter la crème fraîche refroidie en chantilly (qui n'est jamais montée, pour moi, et pour cause: j'avais incorporé d'abord ma crème au mascarpone dedans, pensant que cela n'empêcherait pas le tout de prendre ;-). Ne faites pas ainsi)
  • Incorporer avec précaution la crème chantilly à celle au mascarpone
  • Dans un cercle à entremet, ou un plat à manquer recouvert de film transparent (dont on laisse dépasser les bords, pour pouvoir démouler), placer la dacquoise au fond, installer les fraises équeutées et coupées simplement en deux dans la longueur, à la verticale sur les côtés, et couchées pour le reste sur le fond de dacquoise.
  • Verser la crème sur le tout et si, comme moi, vous flippez totalement à l'idée que tout se casse la figure au moment du démoulage, placez soigneusement le tout au congélateur une nuit entière
  • Le jour J, démouler le fraisier congelé, le placer sur un joli plat et le laisser tranquillement dégeler toute la journée au frigo. Il sera parfait pour le dessert du dîner. Décorer juste avec quelques fraises restantes et feuilles de menthe.
  • Servir aux convives épatés

Bilan des courses:

Le fraisier, une fois décongelé, et malgré mes légers doutes, était finalement complètement pris. Mieux, il était tout simplement à se damner.

L'association ultra-classique fraises-menthe a, une fois de plus, fait son effet, donnant à cette version de fraisier visiblement beaucoup moins écoeurante que la version classique (d'autant que j'avais mis quantité de fraises), une touche de fraîcheur supplémentaire. Sans oublier, pour parfaire ce petit moment de dégustation parfait, le mariage des fraises avec l'amande de la dacquoise, juste évidente. De quoi me donner très envie de réitérer, très vite, malgré toutes les péripéties !

Quant à la tarte au citron, double et meringuée, je pense qu'elle a été celle qui nous a valu le plus de compliments. C'est une pure merveille. La double couche, pas forcément identifiable à l'oeil nu, à moins d'y porter véritablement attention, apporte à mon sens indéniablement un plus. Elle est à tenter, c'est sûr. Et pour ma part, cette recette prend la suite de la précédente, sans l'ombre d'une hésitation!

Conté par Alhya at 7/07/2008 09:15:00 AM | 46 comments